Résumé: Avec ce tome 4, prend fin le cycle de L'Impératrice Rouge. Les pièces du puzzle s'assemblent, la fresque vit ses derniers soubresauts. Les forces de la plaine et de la ville se coalisent contre l'empereur Pierre qui se voit abandonné par ses derniers fidèles. Catherine retrouve Adja, forte du pouvoir que lui confèrent les Impurs. Quant au pauvre Rostan, transformé en machine à tuer, il assistera de loin au triomphe de sa maîtresse. L'homme est redevenu machine, la rouille le guette. Comme elle guette les cachalots d'acier oubliés au fond de la mer. Il n'y a pas de pouvoirs sans pertes, sans renoncements. Même si le siècle qui s'ouvre devant Catherine sera d'or et de brocart.
Une transposition des "Eaux de Mortelune" dans une Russie qui serait passée sans transition du stalinisme au tsarisme du XVIe siècle.
Le tome 1 appâte par ses personnages troubles.
Les 2 et 3 font des digressions qui n'avancent pas nécessairement l'intrigue, mais permettent à l'imagination loufoque des créateurs d'en mettre plein la vue.
La principale vertu du tome 4 est de ne pas prolonger indéfiniment une série qui aurait pu être un diptyque. Mais c'est également son défaut, car il faut refermer toutes les parenthèses ouvertes - certaines moins heureuses : les blattes ?? - ce qui donne un rythme trop effréné et des fins en "coup de marteau", "torpillées", égorgées...
La série complète se mérite 2 pour le scénario, 3 pour l'imagination d'un monde décrépit et déjanté et 4 pour les dessins somptueux, détaillés et imaginatifs.
cachou
Le 10/11/2008 à 14:38:30
Comme pour chaque guerre, ou révolution il faut une fin.
Cette il semblerait que cette chère impératrice est su convaincre assez de monde pour qu'ils se placent de son coté et ainsi renversser le pouvoir.
Une série assez spéciale, pleins de choses sont mélangés dans une meme histoire, il faut le dire, mais c'est bien mieux que les eaux de mortelunes.