Siméon Nevzorof, fuyant les bolcheviks et lançant un commerce de peaux afin de redorer son blason et de combler sa destinée pleine de richesses, se retrouve séquestré par le contre-espionnage.
On retrouve un Siméon qui n’est plus du tout maître de sa destinée. Lui qui avait grandit sur les malheurs de la guerre, saisissant chaque opportunité à deux mains, se retrouve maintenant comme un pantin au milieu d’une guerre et d’un destin qu’il ne contrôle plus. Heureusement sa lâcheté et sa fourberie le sauveront à nouveau et c’est en tant que membre du contre espionnage qu’il parviendra à fuir pour Istanbul.
Même si l’histoire de ce troisième tome est un peu plus confuse et moins fascinante, le dessin et l’ambiance (dont le passage en prison) restent du grand art.
Mais, ça reste quand même dommage de voir Siméon réduit à un rôle de victime quand on connaît toutes les ressources de ce charognard. On se demande bien où il va et si la voyante tzigane avait bien raison quant au destin de Siméon, mais faisons confiance à Rabaté et ... Alexis Tolstoï.