Résumé: Le château de Ranulf Flambard contient d'incroyables secrets remontant à la nuit des temps. Des secrets? Peut-être aussi d'innombrables trésors.
Le dessin de Ferry est toujours précis, parfois séducteur, hélas statique dans les scènes de mouvement. La coloration est académique; les aplats uniformes n'ajoutent pas la touche de richesse que le trait fin et les scènes historiques méritaient.
C'est le scénario qui est le plus perfectible. L'uchronie dérape avec des inventions en avance de deux siècles, un vilain indéfinissable et des récitatifs à n'en plus finir ! Les protagonistes - le bon et le méchant - doivent se relayer pour illustrer verbalement un assommant pontifiement qui élabore l'improbable « secret » du château.