Résumé: Le siècle qui sépare l’abolition de l’esclavage, en 1848, du vote de la loi de Départementalisation survenu en 1946, est largement dominé par la revendication obstinée par la classe politique guadeloupéenne de l’Assimilation, synonyme d’obtention d’égalité des droits et des devoirs avec les citoyens français, mais surtout de sortie de la misère endémique et du sous-développement chronique qui sévi sent au plan économique et social.
Mais l’enthousiasme des lendemains de la seconde guerre mondiale laisse rapidement place à la déception et aux premiers appels au divorce avec la France. La question statutaire resurgit alors périodiquement entretenant ambiguïté et instabilité à l’heure où la Guadeloupe subit péniblement les effets de la mondialisation.