Info édition : Contient Hellboy in Hell (2012) #6-10 et une histoire courte publiée initialement dans "Dark Horse Presents" #16.
En bonus, des illustrations, une postface de Mignola, et un carnet de croquis (14 pages).
Noté "Première édition".
Résumé: Après avoir combattu le Vampire de Prague, Hellboy est mort et erre en Enfer. Il est touché par une maladie fatale, et trouve l’aide d’une équipe de docteurs totalement incompétents. Alors qu’il explore cet étrange territoire, nouveau pour lui, sa route croise celle de l’Arbre-Monde qu’il a aidé à créer, mais aussi sa propre sœur qui l’accuse d’un terrible crime…
Les premiers lecteurs auront patienté trois ans et demi avant de voir Mike Mignola illustrer le dixième et dernier épisode de cette mini-série. Ça fait long pour connaitre la fin des aventures d’Hellboy en Enfer qui, au final, auront surtout constitué une errance dans les Limbes non pas dénuée de tout intérêt mais dont le scénario reste essentiellement contemplatif et introspectif (Hellboy in Hell 2012, #6-10).
À l’instar du tome précédent, notre démon préféré continue sa lente traversée des Enfers ; il tombe malade, rencontre une famille et une épouse revanchardes et se refuse toujours à endosser la couronne de roi des Enfers qui lui tend les bras. La fin m’a laissé dubitatif. D’un côté, je suis heureux qu’Hellboy ait enfin trouvé la paix à laquelle il aspirait ; de l’autre, cette mini-série n’aura été qu’une succession d’épisodes disparates. Voilà, Hellboy est mort et c’est tout, le rideau est tombé.
Le véritable intérêt de cette errance réside selon moi surtout dans le retour au dessin de Mignola, plutôt habitué ces dernières années à déléguer cet exercice alors qu’il s’agissait de son point fort. Les deux albums en noir et blanc, et en grand format, sont certes superbes mais restent des objets pour collectionneur ; je recommanderais de lire l’édition standard avec les belles couleurs de Dave Stewart.