Le 31/03/2015 à 20:03:34
Hellblazer, ou l'une des séries phares du label Vertigo et surtout la plus longue de celui-ci, retranscrit l'histoire du sorcier détective John Constantine, personnage mythique créé par le légendaire Alan Moore (Watchmen, V for Vendetta, From Hell, Top 10, The Killing Joke) dans les pages de Saga of the Swamp Thing. Tandis que Jamie Delano offrit au personnage sa propre série et dont il scénarisa les 40 premiers numéros, mis à part quelque uns, Hellblazer connu les plus grands scénaristes tel que Mike Carey (The Unwritten, Lucifer), Brian Azzarello (100 Bullets, Jonny Double, El Diablo, Loveless, Spaceman), Warren Ellis (Transmetropolitan, The Autority, Global Frequency), Grant Morrison (Batman, Superman, Kid Eternity, Flex Mentallo, We3, Joe the Barbarian), Neil Gaiman (Sandman), Andy Diggle (The Losers), ou encore Peter Milligan (Human Target, Enigma). Mais ici, c'est en tant que digne successeur de Jamie Delano, que Garth Ennis (Preacher, The Boys, Hitman, Red Team) comence son magnifique run de Hellblazer dans la nouvelle collection d'Urban Comics, Vertigo Signatures avec cette série en trois volumes. Dans ce premier tome, nous avons droit droits à uns des arc les plus marquants de la série, "Dépendance mortelle" où Constantine va devoir par tout les moyens échappé à la mort et à l'enfer qui l'attend. Nous avons droit à l'arc "Sang royal" où Garth Ennis dépeint un renouveau de Jack the Ripper, ainsi quelques Single issues. L'histoire en général est ficelé à la perfection, toujours aussi sombre, violente et teinté d'humour noir avec un personnage toujours plus profond après chaque page avec la sublime mise en scène de William Simpson qui opère au dessin dans la plupart des récits. Toutes les histoires où l'on retrouve W. Simpson sont très bonnes, en plus desquelles nous avons à deux histoires courtes dessinés respectivement par Steve Dillon (Preacher) et par David Lloyd (V for Vendetta). Celle dessiné par S. Dillon est quelque peu décevante à la première lecture car elle n'est pas aussi puissante que les autres, même si dans le fond elle fait l'objet d'une critique de la religion et de la violence du système catholique dans l'histoire. Quant à celle dessiné par D. Lloyd, elle largement aussi bonne que les autres, mais elle se situe dans une ambiance plus sombre que jamais. Absolument indispensable pour tout les amateurs de comics qui se respecte. Quant aux néophytes, comme le suggère la couverture, faites attention car ce n'est pas pour les p'tits n'enfants blancs.BDGest 2014 - Tous droits réservés