Le 03/11/2019 à 10:18:36
Suite des nouvelles aventures d’Harley Quinn où il est encore une fois question de faire plus ou moins n’importe quoi durant six épisodes mais où l’on décèle aussi un début de caractérisation autour des relations entretenues par le personnage avec Poison Ivy ou le Joker (Harley Quinn 2016, #8-13). Ce T2 s’ouvre par un WE entre copines. Harley Quinn et Poison Ivy choisissent fortuitement de se rendre sur une colonie naturiste afin de rappeler au lecteur de comics moyen qu’il paye plus pour la plastique de ses héroïnes que pour le scénario qui leur est offert. Si l’on excepte cet aspect racoleur, il est assez plaisant de constater qu’Harley est enfin caractérisée comme un personnage sensible et non plus comme une éternelle écervelée. La romance de longue date entre les deux personnages culminera d’ailleurs de la plus belle des manières avec le numéro 25 et les plus enthousiastes pourront même se jeter sur une mini-série qui a débuté récemment : "Harley Quinn & Poison Ivy". Puis, la seconde intrigue explore une romance plus ancienne encore puisque le Joker est une fois de plus de retour (s’il s’agit bien de lui...). Faite d’amour autant que de haine, la relation entretenue par l’ex-psychiatre et le clown prince du crime y est bien décrite, joliment illustrée par John Timms – le seul artiste qui sorte du lot – et conforte l’idée que le personnage d’Harley Quinn est bien plus intéressant sous ce jour qu’en criminelle inconsciente et délurée tel qu’elle est trop souvent représentée par le duo Conner / Palmiotti. Difficile toutefois de faire abstraction de la tripotée de gags basiques qui accompagne ces histoires, d’autant plus que le recueil se termine par un numéro spécial Noël complètement absurde.BDGest 2014 - Tous droits réservés