Le 06/06/2021 à 21:04:34
Amiens. Juin 1937. Hortillonnages. Luigi œuvre avec amour à la culture, notamment, des fraises qui lui serviront pour confectionner ses confitures. Le journaliste qui s’intéresse à la vie en Allemagne durant la guerre débarque pour poursuivre son enquête. L’histoire reprend au moment où ils arrivent dans le camp de prisonniers. Surprise : l’homme qui les attend à l’entrée est un Français, un chef de zone du camp, Onésime Decombray. Il les conduit dans un baraquement occupé par des « droit commun ». Pour Onésime, ces jeunes gens ne sont ni plus ni moins que des criminels. Nos Lulus n’en reviennent pas. Très vite, ils deviennent copains avec deux petits voyous, peut-être pas si mauvais que ça… Critique : On retrouve la même équipe que pour le premier album de « La Perspective Luigi ». J’avoue avoir moins apprécié les dessins et la mise en couleur, quant au scénario de Régis Hautière, il s’intègre parfaitement dans ce que nous savons déjà des Lulus. Camps de prisonniers civils : un pour les hommes, un pour les femmes. Les quatre garçons ne voient leur copine Luce que trois heures par jour. Le restant du temps, hommes et femmes restent enfermés dans leurs camps respectifs. En cette année 1916, les conditions ne sont pas roses pour les prisonniers, surtout en hiver, mais des colis leur parviennent. Pour nos Lulus, habitués depuis le début de la guerre aux conditions de vie très difficiles, ce n’est pas plus terrible que ce qu’ils ont déjà connu. Mais rester là à attendre la fin de la guerre, ce n’est pas dans l’esprit des Lulus. Ils vont tout faire, malgré les risques, pour s’évader… Comment faire pour emmener Luce qui est dans l’autre camp ?Le 26/03/2020 à 17:06:24
J’ai trouvé ce deuxième tome de la « Perspective Luigi » beaucoup plus saccadé que le premier. Le sujet, dans un camp de prisonniers, apporte beaucoup plus de sérieux et implique des histoires moins rocambolesques, exception faite de la fin. Les allers retours continuels entre les lulus de 1916 et le Luigi de 1936 empêchent la fluidité que nous avons pu connaître avec l’album précédent bien que ceux-ci existaient déjà. Peut-être est-ce un manque de matière avec ce passage dans le camp qui a poussé Régis Hautière à abuser de ce stratagème. Ou bien est-ce une simple lubie de ma part... Néanmoins, ce décalage entre le dessin de la période 1936 et celle de 1916 nuit à la qualité de l’ensemble même si nous restons sur une très bonne histoire. C’est étrange, je n’ai pas ressenti cela dans la première partie. Mais, ce qui nuit surtout à la deuxième partie de la « Perspective Luigi » provient de l’excellence de la première. Pourtant, nul besoin de bouder son plaisir avec cette seconde partie, nous y trouvons notre compte. Et vivement la suite de la guerre des Lulus avec le duo Hautière / Hardoc !BDGest 2014 - Tous droits réservés