Info édition : Dossier de 8 pages en fin d'album retraçant la biographie du peintre.
Résumé: La peinture est l'œuvre des révoltés<br /> 1568. En ces temps troublés dans les provinces du nord, Philippe II, roi dEspagne, règne en tyran sur les Pays-Bas. Sous la bannière de Guillaume dOrange, ceux qui se nomment eux-mêmes les « gueux » combattent pour la liberté de la Flandre. Initiée comme un combat pour le protestantisme, leur révolte se transforme très vite en une insurrection contre la domination espagnole dont les troupes occupent le pays. Une terrible répression sensuit, menée par le comte Jordi Semper de Calavera, surnommé : « Le Diable rouge », et ses mercenaires germaniques... Ne reculant devant aucune exaction et aucune torture, ils tracent un sillon sanglant dans le pays à la recherche dun tableau, une uvre dit-on de Pieter Bruegel, sur lequel sont représentés cinq mendiants : trois dentre eux auraient les traits des nouveaux chefs de la rébellion. Mais très vite, ils apprennent que dautres tableaux semblables seraient apparus dans les villes alentour. Parmi tous ces Cinq mendiants, quel est le bon, celui qui fait apparaître les visages des véritables chefs de la rébellion ?
C'est sans doute l'un des meilleurs titres de cette collection sur les grands peintres. Et pourtant, on ne verra pas une seule fois Pieter Bruegel. C'est l'ombre de l'artiste qui plane sur cette BD tournée vers l'action en plein coeur d'un conflit entre le roi Philippe II d'Espagne et les insurgés flamands menés par le Prince d'Orange pour gagner la liberté.
Il est en effet question d'un tableau qui pourrait donner l'identité des conspirateurs. Le terrible Duc d'Albe va se servir du diable rouge pour trouver le peintre mystérieux. ce personnage en couverture fait peur de par son masque porté à la manière d'un Dark Vador. Georges Lucas n'avait rien inventé. La terreur a existé à travers l'Histoire.
On ne verra qu'un seul tableau à savoir les mendiants aujourd'hui exposé au Musée du Louvre. C'est celui-ci qui sert de fil conducteur à ce récit. On regrettera de plonger dans le fantastique. Il est vrai que ce peintre se tourne vers un univers plutôt démoniaque et onirique. Les auteurs sont donc restés dans le ton en offrant une vision fantasmée de son oeuvre.