Résumé: De Nantes à Guérande, en passant par la Savoie, l’habile mise en place d’un trafic de « fausse monnaie » pour tenter une fois encore de faire tomber le bon Roi Henri.
La Courcelles, écrivain public qui vend ses talents au plus offrant, se fait payer en monnaie de singe. Pour avoir une petite explication, elle se rend chez le changeur à l'origine de cette devise défectueuse et le découvre raide mort, un poignard planté dans le dos. Après enquête, elle retrouve les responsables du méfait et décide de les suivre à la trace. Les choses commencèrent ainsi, par une sorte de traque. mais lequel suivait l'autre ?
L'histoire :
Janvier 1595… La chaleur des tavernes et le vin qui coule émoustillent facilement les conversations des habitués et autres quidam de passages. Tant et si bien que quelques soiffards prétendent que le Roi est passé de vie à trépas, poignardé par un certain Jean Châtel, un drôle de moinillon. D’autres agacés battent d’un revers la rumeur pour avoir assisté eux-mêmes à l’événement : point de blessure mortelle mais plutôt un accroc sur le bel habit du Roi Henri. Et bien sûr, un bel écartèlement en place public pour punir l’attentat. Un autre, d’habitude boucher, joue les poètes amourachés, aidé par une de nos vieilles connaissances – Pernette – qui fait depuis peu office d’écrivain public. Au moment de percevoir son dû, la belle remarque cependant que son boucher amoureux tente de la rétribuer avec des pièces qui ont tous les atours d’une fausse monnaie. Peut-être pas « si fausse que ça » mais en tout cas de l’argent qui ne vaut rien du tout. Son client lui indique qu’il s’est fait refourguer cette cliquaille par un commerçant établi non loin de là. Pernette décide donc de s’y rendre sur le champ pour tenter de comprendre son manège. Mais en arrivant sur place, elle doit faire face à l’évidence : d’autres l’ont précédée. La boutique a ainsi été mise à sac et le triste sire qui l’accueille à tout l’air d’un assassiné…