Résumé: Sigwald profite d’une étape au «château du diable» (un haut rocher) pour démasquer le vrai coupable d’un meurtre suspect.
L'histoire :
En son château de Crozenc, le seigneur Hugues vieillissant est sujet à des hallucinations, qui le rendent dangereux. Pour le protéger de sa propre démence, ses proches en viennent à le ligoter sur son lit. Bien loin de là, son fils Sigwald a fait établir un bivouac pour sa troupe, à proximité du «Château du diable». Ce vertigineux amas rocheux est craint des villageois alentours, qui le croient hanté par Belzebuth. Ce soir-là, sa mère Nolwenn se tient à l’écart, rongée par la dépression. Elle a sans doute des remords sur ses récents agissements (voir Tome XXIII : La Dernière Croisade). Or le lendemain, elle reste introuvable. Sigwald trouve donc un prétexte pour s’établir quelques temps dans la contrée : le lendemain, il sauve un gueux d’un lynchage sauvage et se met en tête de lui faire bénéficier d’un procès équitable. Germain – comme se prénomme le gueux – est en effet accusé d’avoir assassiné Floberte, dont il était amoureux, en la poussant du haut du château du diable. Le bailli et le seigneur local semblent tous deux ligués contre lui… et pourtant en un bref interrogatoire, Sigwald se forge la conviction qu’il est innocent. Germain fait un coupable pratique ; reste à comprendre à la place de qui… Sigwald mène donc sa petite enquête, tout en espérant voir reparaître sa mère…