Résumé: Shizuku fait la connaissance d'un restaurateur dont la réputation a été ternie par Issei, son rival oenologue et critique gastronomique ! Ce dernier a publié un article ravageur sur l'établissement car le choix des vins y était décevant. Il apprend que sa femme, aujourd'hui décédée, était une oenologue de renom. Depuis sa disparition, l'alliance entre les mets et les vins s'en trouve déséquilibrée, à l'image de la relation du père avec sa fille, la belle Suzuka. Notre héros changera-t-il la donne ?Ce titre attrayant et grand public, séduisant tant les amateurs de manga, les amateurs de vin que les amateurs d'histoires à intrigues, est déjà un succès mondial avec plusieurs millions de volum es vendus. Au scénario, un maître du polar (auteur des Enquêtes de Kindaichi entre autres), et au dessin, un dessinateur semi-réaliste inspiré, qui à eux deux donnent ses lettres de noblesse à cette BD au parfum français.
Troisième volume de la saga des Gouttes de Dieu. Au programme, des vins à marier avec un menu pour un restaurant et un match France-Italie. Un ton en dessous des deux premiers épisodes mais toujours beaucoup de plaisir à lire et une terrible envie de déguster !
excessif
Le 08/11/2009 à 08:45:07
Peut-être plus passionnant encore que les deux premiers tomes des "Gouttes de Dieu", ce troisième volume voit Agi nous éduquer de manière particulièrement pointue sur les alliances - les "mariages" plutôt - entre vins et plats, et sur l'art et la manière de composer l'accompagnement en vins d'un repas complexe, d'une façon qui, je dois l'avouer, dépasse largement ce que j'ai pu lire sur le sujet dans maints ouvrages techniques français : et c'est tout bonnement bluffant… à condition qu'on s'intéresse à ce genre de choses, cela va sans dire, car sinon, on risque fort de s'endormir sur le livre ! Du côté plus classiquement ludique, Agi et Okimoto pimentent ce premier récit de scènes mélodramatiques classiques du plus bel effet, ce qui fait qu'on nage en plein bonheur. Ensuite, les trois derniers chapitres se dispersent un peu, et nous font attendre avec impatience le duel vins français contre vins italiens, tant il me semble que Agi soulève ici une question fondamentale : la capacité des vins français à offrir du plaisir dans des gammes de prix basses… A suivre, donc...