Le 04/09/2020 à 17:14:03
C’est le genre de bd qu’un homme (ou d’ailleurs également une femme) pourrait aisément repousser pour de multiples raisons faciles à comprendre. Nous sommes dans un milieu de garces parisiennes typiquement bobos qui aimeraient bien approfondir certaines relations sur un certain plan (pour rester correct). Mince, l’auteure est dans le lot ! Soit, faisons avec. Après tout, c’est juste une constatation. On pourra reprocher le côté trop léger et très superficiel de cet ouvrage. Mais pour une fois, je ne vais pas abonder dans cette direction. Oui, car il n’y a pas que one direction ! Certes, le côté bitch est assez exacerbé. Cependant, j’estime qu’il faut aller au-delà. Nous avons une œuvre d’aujourd’hui qui parle à certaines femmes du milieu branché de la capitale ou des grandes villes de province. Le gay de service ou la grand-mère ex-bitch bienveillante sont là pour nous rappeler le sens de certaines valeurs. Il faudra cependant s’accrocher et évoluer au fur et à mesure pour voir la progression des personnages notamment de nos 3 desperate bitches. Le début fait un peu cliché mais la fin révèle d’autres choses intéressantes. C’est une chronique quelques fois amère sur l’amitié, le sexe, les sorties de jeunes filles décomplexées approchant la trentaine. Cela pourra paraître en décalage complet par rapport à la vie d’une autre frange de la population dans nos cités et banlieues. Cependant, la vie continue et la société est multiple. On va dire que je me suis laissé séduire par cette bitch. C’est sympa à lire et c’est drôle et même parfois touchant. J’arrive également à saisir l’autodérision de Maureen Wingrove, plus connue sous le pseudonyme de Diglee. Un bon travail réalisé en tout cas sur les relations humaines. La girly attitude, quoi !Le 13/01/2014 à 14:54:37
Quelle déception. Cet ouvrage, qui, contrairement aux précédents, qui eux étaient issus directement du blog de l'auteure, s'annonçait comme un travail plus profond et plus adulte. Déjà, et comme certains l'ont rappelé sur d'autres sites, cet bd n'est pas à mettre dans les mains d'une jeune adolescente, contrairement à ce que la couverture peut suggérer. En effet, le principal (si ce n'est le seul) sujet abordé dans ce livre est la relation homme/femme, mais pas sur le plan spirituel. Cela parle en effet quasiment toujours de pénétration, de sodomie, de la longueur du sexe, ou du nombre d'orgasmes... A cette liste s'ajoute des sujets périphériques, comme le mariage, ou la belle-mère. Arrivé à la fin de cet BD, j'ai eu l'impression d'avoir été floué sur la portée de ce livre, qui s'annonçait bien plus intime, plus "élevé", disons. Quelques rares passages laissent entrevoir des références mal digérées, et surtout mal amenées... Parler de Nin et de Miller entre une page sur la sodomie et une autre sur le fait de se "faire mettre la misère 3 fois par un gros noir", ça fait tout de suite tâche. Loin de moi l'idée de détruire cette jeune auteure, j'ai d'ailleurs relativement apprécié les deux "compilations" de notes de blog, ce qui, soit dit en passant, m'a énormément étonné. Je voyais mal comment avoir un quelconque attachement avec une personne fan de Lady gaga et qui raconte la vie de son chat et de son shopping. Mais justement, c'était bien fait, drôle, et lisible par un public assez large. Ici, avec Forever Bitch, c'est un gros échec. Je vais conclure, mais j'aurais pu parler de plein d'autres choses qui m'ont énervé, comme par exemple le scénario, la fin, ou les personnages... Bon, sinon, le dessin est très soigné, on voit qu'elle y a passé du temps. Malheureusement, ça ne sublime pas grand chose. Voila, tout cela n'engage que moi, mais je crois ne pas être le seul à avoir cet avis !Le 08/11/2013 à 17:53:23
Encore une blogueuse de plus, plus occupée à se faire une vie sur le web dans dans la rue... Il y a une 10-aine d'années, j'espérais et attendais beaucoup de la libération et invasion féminine dans la BDFB. Hélas, trop rares sont celles qui ont réussit à accroché mon attention, et ce malgré mon coté assez féministe pour un Nounours. En fait la plupart de dette nouvelle génération d'auteure est d'un nombrilisme sans fin ni fond. La triguilitte de blogueuse qui encombrent les étalages de librairies de leurs insanité et Assez de fiel, car notre Maureen "Diglee" Wingrove (je ne crois pas que ce soit son vrai nom) n'est pas la pire dans ce genre, loin s'en faut. Au début de la 30-aine, un trio d'amies se désespère de ne trouver de mec selon leur désidérata, selon une liste probablement construite dans la presse féminine hebdomadaire ou mensuelle. Même si on leur flanquerait parfois une paire de baffe en espérant fendiller leur crâne, pour qu'au moins de l'air puisse y remplacer le vide sidéral et sidérant derrière leurs beaux yeux, l'auteure semble tout de même plus critique envers elle-même et ses consœurs, sans toutefois oser se remettre en question: c'est d'office pas leur faute, mais celle de mecs. Ceci dit, il y quand même quelques moment intéressant, notamment la question hilarante de l'homme perdant sa virilité s'il ose s'assoir pour soulager sa vessie, plutôt que de viser à coté de la cible. Une autre scène d'anthologie est celle qui finit par 'annulation de la mousse au chocolat dans un café. Et oui, les blogueuse ont souvent l'esprit en dessous de la ceinture, mais cela n'est pas pour déplaire les machos que nous sommes. On ne rincera pas l’œil avec un tel bouquin, mais certains pourraient y apprendre quelques trucs (l'auteur de Mâle Occidental Contemporain, par exempla). Ne vous emballez pas non plus, même si Bitch est au-dessus de la moyenne des parutions de ses congénères, Diglee ne pond pas un livre de chevet pour guider les mâles perdus dans la jungles des trentenaires féminines encore non casée. J'ai été chez mon dealer de came cellulose et je l'ai échangé... pour mon plus grand malheur, mais là, c'est ma faute... pas celle des blogueuses.BDGest 2014 - Tous droits réservés