Résumé: Le football du dimanche, c'est le foot d'en bas, le football des origines, loin des puissances de l'argent. Il se joue dans la rue ou sur les terrains bosselés, sous le cagnard ou dans la boue. Les joueurs ont des maillots dépareillés et des survêtements avec des poches aux genoux, Ils ont tous les âges, tous les niveaux... Mais ils ont en commun un talent précieux : la joie de jouer !
A
rtiste polymorphe à succès, Didier Tronchet est l’auteur d’une multitude d’ouvrages salués par le public et la critique. Véritable touche-à-tout, il a également écrit et joué sur scène un one-man-show et a même réalisé un long métrage. Aventurier à ses heures, il a aussi beaucoup voyagé et résidé dans les cités les plus dangereuses d’Amérique du Sud et du Nord-Pas-de-Calais. Plus récemment, il a brillamment affronté un cyclone au large de Madagascar. Arrivé à un âge respectable et fort d’une foule d’expériences révélatrices de la nature humaine, il a décidé de faire partager ses réflexions sur l’essence de l’existence. Au-delà de la réussite professionnelle ou financière, il y a une activité qui concentre et révèle toutes les facettes de l’âme : le match de football du dimanche matin.
Après la bicyclette (Petit traité de vélosophie), Tronchet propose de célébrer le Footballeur du dimanche dans un nouveau traité dessiné. Seul sport vraiment mondial du fait de la simplicité de ses règles et de ses exigences matérielles minimales - une boîte de conserve vide suffit amplement - le football est la seule discipline universelle, à part peut-être pour la course à pied.
Loin des stades et des stars payées à coup de millions, c’est chez les amateurs que s’expriment réellement les qualités de cette école de vie : camaraderie, émulation, égalité, respect et, le plus important, le pur plaisir de taper dans une balle. Pas besoin de chercher midi à quatorze heures : un terrain de fortune, un ballon, quatre sacs en guise de buts et (environ) vingt-deux gaillards prêts à tout pour prouver qu’ils sont les meilleurs sur deux mi-temps (plus d’éventuelles prolongations). Il y a le jeu et le score final évidemment, mais, surtout, énormément de rigolade, de sueur, de mauvaise foi et, même si personne ne l’avouera jamais, d’admiration pour un geste technique réussi par un adversaire.
Entre souvenirs personnels et liste à la Prévert, le créateur de Jean-Claude Tergal raconte et résume avec son humour habituel cette passion partagée par d’innombrables joueurs à travers la planète. Allez les Bleus !