Résumé: Hazuki a un coup de foudre pour Rokka, la propriétaire d'un magasin de fleurs. Afin de s'en approcher, il décide de postuler pour un petit boulot à mi-temps dans cette boutique.
Une fête de départ d'une de leur collègue va l'amener sur le seuil de la porte de Rokka. Il découvre que l'esprit d'un homme réside en ces lieux et qu'il est le seul à pouvoir le voir.
Qu'adviendra-t-il quand il saura que ce fantôme est celui de l'homme que Rokka ne peut oublier ?
A
moureux de sa patronne, Hazuki n’a pourtant jamais osé lui déclarer sa flamme. Aussi, lorsque Rokka lui propose de venir chez elle pour préparer la fête de départ de leur collègue, accepte-t-il avec joie, s’imaginant déjà la conquérir. Malheureusement, une surprise de taille l’attend sur place : un autre homme et pas n’importe lequel ! Le mari de la jolie fleuriste. Ou plutôt son fantôme, car Shimao a succombé à un cancer trois ans plus tôt. Refusant que quiconque approche de Rokka, il s’ingénie à contrecarrer les tentatives d’Hazuki pour séduire la jeune femme…
Dans Les fleurs du passé, série en quatre tomes, Haruka Kawachi reprend le triangle amoureux typique, à ceci près qu’elle teinte la romance d’une dose de fantastique qui fait toute la différence, puisque l’un des prétendants se révèle être l'esprit de l'époux disparu de l’héroïne. Ce postulat confère à l'histoire une dimension profondément humaine et touchante en ouvrant une réflexion sur l’amour face au deuil. La mangaka mène celle-ci avec sensibilité, tout en y ajoutant une touche d’humour venant désamorcer le côté tragique. Pour cela, elle met en scène les interrogations des différents protagonistes sur leurs sentiments, le passé et les possibilités offertes (ou non) par l’avenir. Bien que certaines chamailleries entre Hazuki et Shimao puissent faire sourire, la douleur de ce dernier, dépourvu d’enveloppe charnelle, s’avère palpable et ne manque pas de susciter quelques pincements au cœur. En parfaite harmonie avec l’ambiance délicate du récit, le dessin au trait doux et expressif d’Haruka Kawachi s’attarde volontiers sur les visages, les postures et les regards des personnages pour transmettre au mieux leurs émotions.
Un premier tome à la saveur douce-amère qui donne envie de connaître la suite de cette sympathique idylle.