Le scénario s'emmêle furieusement. Entrent en scène espion anglais, directeur mégalomane d'une officine d'espionnage allemande, automate parlant datant de l'an Mil (si, si...). Bref, tout souci de cohérence prend le large et on a l'impression d'avoir ingurgité une pizza toute garnie aux anchois, ananas et crème chantilly. Dommage, car l'idée d'avoir un héros (et une héroïne) d'outre-Rhin pendant la Grande Guerre était intrigante, mais demandait un traitement autrement plus subtil.
Le dessin de Georges Van Linthout reste la raison d'être de cette série, car il rend merveilleusement les états d'âme - et il y en a beaucoup - de Anto et Clara.
Au fait, lisez la biographie de Sylvestre II, pape, mathématicien, français, et créateur de la dite tête parlante. Un humaniste et un génie méconnu !