Résumé: Merlin est un druide dont la magie est sur le déclin. Alors qu’il ne voyait plus l’avenir, l’épreuve de sa captivité semble lui redonner des forces.
Morgane grandit… Espiègle et rebelle, elle cherche dans le passé l’explication de son avenir. Elle est une pièce maîtresse pour qui souhaiterait régner. Et justement, Cernunnos, ce Dieu ancien veut régner sur l’île. Mais il n’est pas le seul, plus au sud, les chefs bretons se disputent l’épée quitte pour cela à ce que le sang coule.
Urien dont la grandeur d’âme risque de se perdre pour l’amour d’une femme mariée, mais aussi Lochar, cette brute sanguinaire dont le fils n’est qu’un pervers psychotique.
Et Viviane, la dame d’Avalon qui concourt au nom d’un enfant de 6 mois prénommé Arthur...
E
n Bretagne, les événements se précipitent. Viviane recueille Lancelot, le fils du roi Ban de Bénoïc assassiné par les hommes de Claudas. Urien va devoir décider de l'avenir de sa relation avec la femme de Luchar, l’odieux roi de Cerin. Le père Patricius s'est remis de sa confrontation avec la Dame du lac et repart au combat. Tous ces bouleversements ne risquent-ils pas de contrarier les desseins de Merlin ? Surtout que celui-ci a été capturé par Cernunnos et confié à la garde de Gangorn, le chef des géants. Sa magie est neutralisée par la drogue et il ignore que sa petite fille Morgane est toujours en vie. Cette dernière est élevée par le dieu cornu qui fait naître et aiguise sa haine envers le vieux mage et qui cherche à développer les dons de l'enfant afin de l’utiliser pour régner sur l’île.
Dans la droite ligne des volumes précédents, ce nouvel épisode confirme l’excellence de cette énième revisite du mythe arthurien. Point de surprise à attendre sur le fond. Jean-Luc Istin choisit le classicisme en respectant les éléments habituels de la légende. L’originalité provient du traitement de l’histoire, qui s’appuie sur la profondeur des nombreux protagonistes et sur l’antagonisme entre le paganisme et une chrétienté à la volonté hégémonique. Cette multitude des personnages donne beaucoup de rythme à la narration qui reste cependant fluide grâce à des enchaînements maîtrisés.
Excalibur – Chroniques, c’est aussi le graphisme d’Alain Brion. Dans un style qui gagne en évocation ce qu’il perd en précision, il compose de véritables tableaux, donnant vie à la vision de son scénariste. Son découpage et ses cadrages sont nerveux et dynamiques. L’étendue et les nuances de sa palette de couleurs, ainsi que le soin apporté aux lumières, débouchent sur un plaisir visuel de tous les instants.
Annoncée un peu vite en trois tomes, cette série devrait se poursuivre avec deux ou trois autres albums. Compte tenu de la qualité affichée jusqu’à présent, c’est une excellente nouvelle.
La chronique du tome1
La chronique du tome 2
Les avis
pierre999
Le 05/09/2014 à 22:19:25
A part ma côte (qui dit tout), rien à dire... SAUF : à voir les lectures de certaines personnes émettant des avis... Pfffttt : ils devraient être interdits de séjour sur BDGest !!! (Et je ne me la "pète aucunement !!!" : je suis simplement REALISTE... ET OUI...). Enfin...