Résumé: Dans un monde dévasté par la famine et les guerres, suite à un bouleversement climatique sans précédent, les populations vivent désormais repliées dans des mégapoles coupées de l'extérieur hostile. La paix et le bien-être y sont garantis par un contrôle drastique des citoyens : la moindre atteinte à l'ordre public est immédiatement sanctionnée de la peine d'exil.
Niko, élève modèle, mène une vie exemplaire dans l'une de ces cités. Jusqu'au jour où, intriguée par le comportement d'un camarade de classe, elle s'aventure jusqu'aux frontières de la cité, là où s'étendent les terres inhospitalières, refuges des exilés que l'agitation commence à gagner...
C'est un futur possible qui est exploité par l'auteur à savoir celui d'une société qui contrôlerait les humains de manière assez drastique. Bonne idée que celle du e-pets qui permet d'éduquer les jeunes d'une certaine manière afin d'enlever toute idée de révolte. Bref, le thème exploité est celui du libre arbitre.
Le fait que cela soit une série en 3 tomes est également un avantage indéniable. Il y a trop de manga à rallonge en ce moment. Par ailleurs, le dessin évite toute niaiserie pour exprimer les sentiments des personnages. Niko est une élève modèle avant de découvrir certaines vérités qui vont la faire changer de camp.
Ethnicity fait référence également à la ségrégation basée sur des critères de différenciation culturelle. L'espace est urbain avec une cité fortifiée qui jouera un grand rôle. Dans le second tome, de nouveaux personnages apparaissent sans qu'on puisse saisir le rôle qu'ils vont jouer.
Pour autant, je n'ai pas totalement accroché à cette intrigue. Il manque quelque chose sans que je puisse définir avec exactitude ce dont il s'agit.