Le 15/07/2021 à 13:12:51
Les œuvres de Boris Vian sont désormais adapté en bande dessinée comme par exemple « J'irai cracher sur vos tombes ». Il faut dire que cet auteur a été plutôt avant-gardiste pour son époque. Certaines de ses œuvres ont même été censuré comme pendant la guerre d'Algérie. Ainsi, il a crée dès les années 40 le personnage de Vernon Sullivan que nous découvrons dans cette BD. Il s'agit d'un jeune homme blond qui n'a pas encore 20 ans et qui a de beaux muscles. Il va mener une enquête policière qui le mènera dans le monde de la génétique pour la création d'être humain parfait c'est à dire non-laid. Le culte de la beauté avant tout. Il s'agit de tuer tous les affreux. Il faudra s'accrocher pour croire à une quelconque authenticité. Mais bon, c'est surtout le style qui compte. C'est assez irrévérencieux dans les dialogues. Il y a un aspect assez sensuel pour ne pas dire sexuel où notre héros à la base puceau va vite se rattraper. Il y a également de l'humour noir dans ce polar. J'ai bien aimé au final alors que ce n'est pas mon style de prédilection. C'est un pastiche burlesque, très drôle, avec de nombreuses péripéties et des retournements de situation assez savoureux. A découvrir !Le 22/01/2021 à 18:18:35
Le dessin que je trouve magnifique, d'une originalité absolue avec des couleurs chatoyantes, mais encore très perfectible à bien des égards, m'a convaincu de m'intéresser au dessin d'Ignacio Noé que je ne connaissais pas du tout. J'ai un peu fouillé le site et les bandes dessinées auxquelles il a participé antérieurement. Je suis convaincu que c'est un dessinateur hors pair qui n'est pas loin du tout du sommet de son art. Mais il doit changer de registre parce que la plupart des choses qu'il a dessinées l'étaient dans l'osé, l'érotique et le pornographique. (ça peut en intéresser bien sûr, c'est sans critique négative que je dis ça mais ça limite fortement le public) Ici dans "Et on tuera tous les affreux", il s'éloigne un peu de ses frasques vulgaires et indécentes pour aborder un sujet non moins éloigné mais beaucoup plus intéressant, même si le scénario laisse un peu à désirer, bien que très riche de complications et bien mené malgré tout, cela reste encore un sujet contenant toujours et encore du sexe, de la procréation ou des manipulations génétiques... Il reste toujours quelque chose de commun... Je ne sais pas comment le décrire. De l'érotisme et des belles femmes, il en faut toujours, c'est même, en ce qui me concerne, un élément phare d'une bonne BD aussi il réussi une phase plus érotiquement correcte, plus douce et un dessin qui contient les germes d'un génie. Je suis convaincu qu'avec un très bon scénario et un dessin encore plus apuré (certain gribouillage à supprimer), il pourrait produire un chef d'oeuvre. Ce n'est que mon opinion. Il a quelque chose de Don Lawrence chez Ignacio Noé, j'espère qu'il lira ce commentaire et qu'il se décidera à produire une nouvelle bande dessinée "qui déchire sa race", pour atteindre réellement le sommet de son art. Un très grand dessinateur !!!! Je suis très content de le connaître maintenant et j'espère qu'il dessinera davantage de belles bandes dessinées... Cette bande dessinée, rien que pour le dessin et ses couleurs, elle déchire. De plus, l'histoire est complète, riche et il n'y a pas loin de 95 planches pour 19€ seulement. J'adore tout simplement.Le 22/01/2021 à 09:54:24
Fort surprenant albums que celui-ci, qui navigue entre enquête de détective, série Z érotique et science-fiction impliquée… Comme je l’avais signalé sur le premier opus il est difficile de savoir dans quelle mesure la matière première contraint le scénariste de cette histoire totalement absurde, rocambolesque et pour finir assez ridicule… On comprend assez rapidement l’aspect parodique de la chose, avec ces très beaux – et très numériques – dessins de Noé (qui a déjà travaillé avec JD Morvan sur les Chroniques de sillage et les trois tomes d’Helldorado). L’argentin a été recrutée pour sa science anatomique et on peut dire que ces Ken et Barbies sont plantureux, beaux, parfaits, comme cette Amérique d’Epinal qui nous est présentée, les personnages arborant soit un sourire « émail-diamant » (pour les gentils) soit des trognes patibulaires et grognant (pour les méchants). Si les écrits de Vian sont souvent marqués par leur aspect érotique, Ignacio Noé est en terrain connu, lui qui excelle dans l’exercice avec sa carrière commencée dans les histoires d’humour très chaudes.[...] Lire la suite sur le blog: https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/01/22/et-on-tuera-tous-les-affreux/BDGest 2014 - Tous droits réservés