Info édition : DL : 4e trimestre 2014. Pas d'indication du mois de DL, celui indiqué ici correspond au mois de sortie. Complété par un cahier de 19 pages "Le dossier Raffini", reprenant l'histoire du commissaire Raffini et de l'ensemble des albums.
Résumé: Avec ce nouvel album, L’Inconnue de Tower Bridge, le commissaire Raffini fait sa première incursion hors de l’hexagone. Scotland Yard vient en effet de récupérer le cadavre d’une jeune femme bloquée contre les piles du Tower Bridge. L’examen des vêtements laisse entendre qu’il pourrait s’agir d’une Française. Aussi, la collaboration de la police française est-elle souhaitée. Le commissaire divisionnaire, qui sait que Raffini ne parle pas un traître mot de la langue de Shakespeare et déteste cordialement tout ce qui est thé à 5 heures, conduite à gauche et autres comportements et pratiques grotesques, le choisit aussitôt pour la mission. Ainsi démarre cette enquête qu’en son for intérieur Raffini a rebaptisée « Raffini chez ces Foutus Rosbeefs » ! Une histoire - on l’aura compris - non dénuée d’humour, mais qui conjugue aussi action, émotion et suspense.
L’affaire se déroule sur les bords de la Tamise en 1957. Une jeune femme est retrouvée morte aux pieds de Tower Bridge. Le commissaire Raffini est chargé d’apporter son appui à Scotland Yard. Rodolphe nous offre un scénario plutôt simple mais efficace ; l’enquête doit être régler au format traditionnel d’une B.D., c’est-à-dire 48 planches, on a l’impression que les évènements s’enchaînent un peu trop rapidement et bousculent le commissaire Raffini. Pour ce qui est des aquarelles de Maucler, celles-ci nous plongent rapidement dans ce Londres des années 50. La mise en page, qui ne respecte pas les 3 ou 4 bandes par planche, apporte beaucoup au dynamisme de la B.D. Que dire de la vingtaine de page qui constitue le dossier à la fin ? L’historique de la série est retracé et fournit quelques réponses à certains choix effectués. J’ai apprécié ce volume et cela m’a donné envie de lire les précédents tomes.