Info édition : Noté "Première édition". Il existe des exemplaire avec un DL imprimé en erreur Septembre 2011
Résumé: L’arbre de vie n’a plus enfanté de Sylve depuis plusieurs générations. Mais alors que le peuple Scent des Arden perd son roi, un espoir renaît: l’essence du vieux monarque pourrait à nouveau féconder l’arbre de vie.
Alors que la cérémonie d’Eveil bat son plein, que l’arbre de vie frémit sous l’énergie vitale du roi Scent, un conflit éclate entre ses deux fils pour la succession. Erwal le banni, assassine son frère et ses proches.
La Sylve vient au monde en plein combat, le druide qui devait l’initier est tué sous ses yeux... Terrifiée, elle s’enfuit, traquée par les chasseurs d’Erwal. Le nouveau roi des Arden a trahi les anciens usages: Il ne peut la laisser vivre...
L
e clan des Arden s’apprête à célébrer les funérailles du vieux roi. Erwal, l’aîné de la fratrie jadis banni, revient et demande l’autorisation de se recueillir sur la dépouille de son père. Yslain, le jeune monarque, autorise son frère à assister à la cérémonie, malgré l’opposition du druide Swull et de Lyenn sa sœur, druidesse. Toutefois les blessures anciennes sont encore vives et l’avenir de la tribu risque de s’en trouver modifié.
Pour ce nouveau spin-off de la série Les brumes d’Asceltis, après Les exilés d’Asceltis, le doute est une nouvelle fois de mise quant à l’utilité d’un tel exercice. Nicolas Jarry, généralement très à l’aise dans les récits imaginaires, livre ici un scénario qui, pour le moment, manque cruellement de profondeur. Une intrigue familiale et une vengeance qui n’ont d’autre intérêt que de perturber la naissance de la sylve, qui, privée de l’attention nécessaire à son éveil, s’enfuit telle une bête sauvage. Néanmoins, son existence fait courir un danger aux intrigants qui vont devoir la traquer. La lecture reste plaisante mais dénuée de points d’accroche significatifs, tant pour le présent tome que pour la suite de l’aventure.
Si Gianluca Maconi s’inspire du standard de la série mère, il imprime également son propre style. Aidé par les couleurs d'Olivier Heban, son trait sait se faire dynamique et ses décors caractérisent bien l’univers. Par contre, il pourra lui être reproché une certaine perte de détail sur les silhouettes lors des plans larges et une imprécision sur des visages variant un peu trop d’une case à l’autre.
Pas de défaut majeur pour un livre qui plaira sans doute aux fanatiques du monde d’Asceltis et aux jeunes amateurs de fantasy. Les plus expérimentés chercheront des aventures ailleurs.
Les avis
hgervasi
Le 11/10/2012 à 07:34:20
J'ai bcp aimé ce premier tome. Une génèse sur Elya, je ne m'y attendais pas. Je trouve le principe excellent. Un peu comme pour Cixy de Troy, Elya a le droit à sa propre série, mettant en avant ses origines, le contexte de sa venue au monde, un monde d'ailleurs ignoble à sa naissance. Le dessin est bon, bien sûr différent des Brumes, mais conserve l'esprit de l'univers d'Asceltis. Je pense que cette série à toutes les raisons pour aller encore plus loin, car il lui reste encore bcp à exploiter.