Info édition : Noté "Première édition : avril 2008".
Résumé: À l'école, la maîtresse demande souvent ce que les enfants voudront faire quand ils seront grands. Mais pour Elvis, il n'y aucun doute, il sera une star ! À lui les feux de la rampe, la lumière des projecteurs et le strass des paillettes.
Elvis rêve de passer à la télé, il va crever l'écran, tous les soirs avant de s'endormir il y croît dur comme fer ! Mais pour ses parents, l'affaire est loin d'être entendue... même si Elvis, lui, ne veut rien entendre. Pour Elvis, l'âge est venu de mesurer la distance qui sépare ses rêves de la réalité...
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uand on est petit garçon et qu'on s'appelle Elvis, il est difficile de s'imaginer plus tard en agent immobilier ou en conseiller financier. Lui, son rêve, c'est de devenir une star. Star de la chanson ou de cinéma, grand sportif ou artiste célèbre, peu importe, du moment qu'il suscite l'admiration de ses camarades de classe. Et vu l'ampleur de la tâche, autant commencer immédiatement son apprentissage ! Mais Elvis s'aperçoit très vite qu'être aimé de tous n'est pas chose facile.
Quelle est la véritable influence d'émissions comme "La Nouvelle Star" ou "Star Académy" sur les adolescents ? Comment leur expliquer qu'il n'est pas nécessaire de savoir (plus ou moins bien) pousser la chansonnette, d'être habillé fashion et d'avoir un sourire ultra-bright pour réussir dans la vie, qu'il existe mille et une façons ô combien plus simples et valorisantes de trouver son bonheur ? Joël Legars interprète ce phénomène à travers l'histoire d'Elvis, un gamin attiré par le strass et les paillettes, mais surtout soucieux du regard des autres. Plaire à tout prix est son leitmotiv. Il découvrira que tout ce qu'on raconte à la télé n'est pas forcément parole d'Evangile. Ouf ! La morale est sauve...
Le récit, sans prétention, est avant tout destiné aux plus jeunes. Composé de grandes cases très colorées et joliment illustrées par les aquarelles de François Ravard, ce petit format de 32 pages est certes plaisant mais aura sans doute du mal à passionner un large éventail du public potentiel.
A la fois trop mièvre pour les collégiens mais aussi trop verbeux pour les apprentis lecteurs, l'album est réservé aux enfants sages pas trop regardant sur un scénario on ne peut plus gentillet. Il y avait pourtant de quoi l'agrémenter de quelques petites touches un peu plus acides ou de quelques grains de sel bienvenus, histoire d'égayer un ouvrage, mignon certes, mais bien trop fade.