Résumé: Les safaris, avec tous ces touristes bouche bée qui affluent sans cesse, c'est pénible ! Mais ces singes nus dans leurs jeeps bruyantes ont quelque chose de fascinant. Lorsque la gazelle Elvira et Otto l'éléphant, un couple pas comme les autres, rencontrent un curieux scarabée plat noir qui se présente à eux sous le nom de Siri, une grande aventure commence pour eux.Parce que Siri leur montre des images du monde des touristes : des magasins, des rues, un grand train dans un tunnel appelé « métro ». Un monde qu'ils rêveraient de découvrir de leurs yeux...Avec Elvira et Otto, qui aimeraient découvrir la jungle urbaine, Martin Baltscheit et Max Fiedler créent un couple irrésistible qui nous offre un regard sans complaisance sur nos existences d'êtres « civilisés ».
U
n éléphant aime une gazelle. Tous les soirs, ils se retrouvent au point d'eau, dans la savane. Ils se promettent un amour éternel, quitte à saouler leurs congénères qui attendent de pouvoir enfin boire, parce qu'il y a un ordre naturel à respecter et qu'ils foutent le planning en l'air.
Et quand des touristes débarquent, c'est encore pire.
Cette fois, les humains ont laissé tomber quelque chose : une drôle de punaise plate qui parle. Elle se prénomme Siri et elle répond à toutes les questions qui lui sont adressées. C'est bien pratique, surtout pour Otto et Elvira qui rêvent de voir le monde. Ils y trouvent l'occasion de profiter d'une fenêtre inespérée sur un monde mystérieux. Le gnou, le singe et d'autres compères de la savane se joignent à eux et chacun y va de son interprétation. Parce que ce drôle d'endroit appelé Hambourg, où les humains habitent dans des boîtes empilées les unes sur les autres, voyagent dans un drôle de tunnel appelé "métro"... ça ne ressemble pas à grand-chose. Est-ce mieux que la jungle ? Est-ce pire ? Ou juste différent ? Personne n'est d'accord.
Cette nouvelle série jeunesse s'adresse en priorité à un public assez jeune, et joue sur la naïveté des animaux qui jettent un regard stupéfait sur notre mode de vie. Le propos est évidemment simple, pour ne pas dire simpliste. Et ce premier tome paraît finalement bien court et trop facile. Peut-être la suite réserve-t-elle des développements un peu plus intéressants, mais cette ouverture paraît, elle, particulièrement inodore, incolore et inoffensive.