Résumé: "À l'âge de vingt et un ans, j'ai promis à une inconnue rencontrée dans un café que j'aurai arrêté de fumer pour mes vingt-neuf ans. Et pourquoi pas ? Après tout, il me restait encore des années entières à fumer devant moi. Mais le temps passe vite quand on se ruine la santé, et avant que je ne puisse dire ouf, le jour fatidique était arrivé.
Elles ne vont pas se fumer toutes seules est le témoignage illustré de ma relation avec la cigarette, de ma première taffe à la c'est-jamais-vraiment-la-dernière bouffée. et tout ce qu'implique le fait d'être amoureuse d'un vice monstrueux." Emily Flake Emily Flake brosse en 112 vignettes le portrait d'une fumeuse certes angoissée par son accoutumance à la cigarette et les implications sur sa santé, mais qui aime fumer. Elle passe en revue l'historique de l'évolution du comportement vis-à-vis des dangers avérés de la cigarettes, l'impact sur ses relations sociales, mais au final ses illustrations sont une déclaration d'amour à la cigarette.
Je précise que je ne suis pas fumeur, mais j'en ai bavé passivement durant toute ma jeunesse. Du coup, personne n'a le droit de fumer chez moi. J'ai une terrasse à disposition le cas échéant. J'aborde cette œuvre sous un œil assez aguerri du poison autodestructeur.
L'auteure va brosser en 112 vignettes le portrait auto-biographique d’une fumeuse à la manière d'un sketch. Cette dernière est évidement soucieuse pour sa santé et s'inquiète de son accoutumance. Cependant, elle aime fumer car cela apaise son esprit.
C'est vrai que dans l'imaginaire collectif, la cigarette était un symbole de liberté, du héros et du rebelle charismatique. J'ai bien aimé l'autodérision de l'auteure mais il est vrai que cela devient un peu répétitif à la longue. C'est drôle et piquant par moment. Cependant, c'est du vite lu.