Info édition : Noté "Première Edition". Noté par erreur "A.I. décembre 2010".
Résumé: Fin de l'automne 1989. Le mur de Berlin vit ses dernières heures, le monde s'apprête à entrer dans la dernière décennie du XXe siècle. Elisa, joli lutin blond à grande gueule, traîne sans conviction ses vingt ans et ses Doc Martens dans la petite ville où elle a grandi. Seuls comptent pour elle ses amis d'enfance, Daniel et Rachel. Elle, dont la vie familiale est un peu limitée, s'est investie dans la préservation du trio qu'ils forment depuis toujours, particulièrement depuis que ses deux amis sont devenus un couple. Pour ceux qui les connaissent, il semble évident qu'elle est amoureuse de son vieux copain Daniel, mais Elisa est un personnage assez compliqué, qui a pour habitude de garder secrètes les choses qu'elle aime et de brouiller les pistes jusqu'à l'absurde lorsqu'on pense la connaître un peu. Lorsque Rachel disparaît, Elisa fait de sa vie une véritable et incompréhensible tempête. Et s'accroche à Antoine, un trentenaire inconnu, sympathique mais un peu désarmé...
Le titre fait référence explicitement à la chanson de Serge Gainsbourg qui est à la mode en ce moment.
Nous avons droit à une histoire qui s'enlise dans de profonds bavardages qui n'apportent pas grand chose de concret. L'ennui guettera vite le lecteur dès les premières pages.
Elisa veut à tout prix conserver sa relation avec un couple né dans l'adolescence alors que de profondes mutations ont lieu dans le monde à la veille de la chute du mur de Berlin. Et puis, un fait dramatique survient qui va tout changer à la donne de l'histoire. On va découvrir véritablement un personnage plus complexe qu'il n'en n'a l'air.
Du même auteur, j'avais beaucoup aimé «Lettres d'Agathe». J'ai eu plaisir à retrouver son style graphique et narratif. Elle excelle dans ces récits intimistes. C'est moins bon que son précédent opus mais cela reste tout de même très convenable à condition de s'accrocher malgré un début très pénible.