Premier tome assez prometteur avec un thème très intéressant, Fun house pose les bases d'un univers où les conceptes d'égalité, fraternité et justice sociale n'existent que dans les rêves des moins privilégiés. L'histoire est prenante et nous montrent les dérives d'un systhèmes qui n'est pas près d'être remis en question car bénéficiant très largement à la classe dominante (les citoyens maus surtout les plus riches). Les horreurs décritent dans cet album semblent émouvoir ces puissants uniquement parce que celà touche leur porteufeuille et non parce qu'elles tuent des personnes qu'ils considèrent sans importance n'ayant pas le statut de "citoyen".
En effet les habitant de ce monde se répartissent en trois classes : les clones qui n'ont aucun droit et même pas de nom, juste un numéro, les métèques qui eux ont tout de même un peu plus de considération que les clones puisque n'étant pas esclaves mais leur vie n'a pas plus de valeure et enfin les citoyens qui font vivre leur "démocratie" leur fesses vicés sur des chaises à prendre des décisions et profitant du travail des classes les plus basses.
Bref un univers riche aux grandes possibilités qui promet une série très intéressante.