Résumé: Vive la Tchécoslovaquie indépendante et libre ! Ian et Ratislav sont deux frères, dans la Tchécoslovaquie du début du XXe siècle, bouillonnante de velléités nationalistes. Ian, laîné, milite secrètement dans une organisation terroriste qui vise à déstabiliser lempire Austro-hongrois. Ratislav, quant à lui, est plus intéressé par sa jolie fiancée que par la politique. Un soir, Ian est tué à la sortie dune réunion politique. Peu après, Ratislav reçoit une lettre écrite de sa main, lui demandant de le venger en exécutant ceux qui ont causé sa mort. Il sengage alors dans larmée de lempereur, dans le même régiment que lun des traîtres. Aveuglé par sa haine, il endosse les valeurs des nationalistes, et mélange motifs personnels et valeurs politiques pour parvenir à ses fins Ainsi débute lincroyable histoire vraie de la légion tchèque, composée de 50 000 déserteurs de larmée impériale qui, par patriotisme, ont traversé la Russie, combattant tour à tour les communistes et Russes blancs afin de gagner Vladivostok par le Transsibérien. Bras armé du gouvernement en exil, cette légion sera à lorigine de la création de la Tchécoslovaquie. Une aventure épique au sujet de laquelle Churchill déclara que « peu de pages dhistoire comptaient des épisodes aussi romantiques et à une échelle aussi vaste ». Découvrez le destin dexception de ces jeunes gens, tour à tour héros ou bravaches, qui firent lHistoire lors du premier conflit mondial.Cette BD est ladaptation du roman de Jacques Mazeau, La Druzina, édité chez Balland.
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mportés par le maelstrom de la Première Guerre mondiale, Ratislav et Jilhana se battent pour l’émergence de la Tchécoslovaquie sur les ruines de l’empire austro-hongrois. Marionnettes portées par leurs sentiments au gré événements qui les dépassent, ils traverseront ce que Winston Churchill qualifia de « dernière grande aventure romantique de l’Histoire ».
L'année 2014 a vu fleurir les albums ayant pour cadre les tranchés de la Der des Ders. Bien peu sont sortis des limites hexagonales pour relater cette même guerre vue et vécue depuis d’autres fronts !
Malgré ce qui peut être dit, La Druzina n’évoque que brièvement la Légion Tchèque si ce n’est en trame de fond. À l’inverse de Kris et de son superbe Svoboda, Jacques Mazeau (qui adapte ici un de ses propres romans) ne s’attarde que fort peu sur cette mythique armée sans pays qui, ballotée d’un camp à l’autre et après avoir traversée toute la Sainte Russie, tenta de s’embarquer pour la France à Vladivostok ! Ce one-shot est plutôt l’histoire d’un homme et donc… d’une femme qui, succombant à l’irrationalité de leurs émotions et de leurs sens, traversent un conflit trop grand pour eux. Amours multiples, trahisons confuses constituent la base de ce récit dont il est difficile de percevoir où il veut mener le lecteur tant la psychologie des personnages, comme son fil rouge, sont, finalement, empreints de superficiel !
De son côté, Brada parvient à retranscrire l’époque par une mise en couleur appropriée, mais ne peut, malgré un découpage travaillé, se départir d’un certain statisme et d’une relative confusion dans la physionomie. Il manque au dessin comme au scénario cette fougue, si chère à l’âme slave, qui devrait tout emporter… Aussi, une fois l’album refermé, le souvenir qu’il en reste s’avère déjà des plus fugaces !