Le 30/08/2020 à 20:06:13
Au début, j'ai cru naïvement que je lirais une bd qui critique la droite française. En réalité, la droite complexée, c'est l'actuel parti socialiste dirigé par François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron. Tout part de ce fameux discours du Bourget où le candidat Hollande avait affirmé haut et fort que son ennemi, c'était la finance et qu'il fallait taxer à 75% les plus hauts revenus. Depuis, beaucoup d'eau ont coulé sous les ponts. Le ministre de l'économie Macron qui a travaillé pour la fameuse banque d'affaire Rothschild a déclaré qui'il fallait que les jeunes deviennent des milliardaires. Il a étendu le travail le dimanche. C'est le social libéralisme qui parvient à faire mieux que la droite dans certains domaines. Pour alléger le coût du travail et rendre les entreprises plus compétitives, il y a eu des cadeaux de charges fait au patronat en échange d'embauche. Or, le chômage n'en finit plus d'augmenter et les inégalités se creuser. Les électeurs de gauche sont partis et certains d'entre eux se sont laissés séduire par la démagogie d'extrême droite. Valls n'a t'il pas déclarer qu'il aime l'entreprise ? C'est beau l'amour du CAC 40 ! Mais bon, je crois comme beaucoup de monde qu'il y a eu erreur sur la marchandise, non ? Bref, cette revue de presse est très féroce mais forcément réaliste sur les faits qui se sont produits et qui vont conduire à un changement mais pas forcément dans la bonne direction. Au-delà de tout ces aspects, on se rend compte que c'est la Vème république qui est né dans l'ambiguïté. Le général de Gaulle l'a fondé avec ce discours: je vous ai compris puis il a accordé l'indépendance à l'Algérie pour mettre fin à la guerre. Je ne discuterais pas sur le fond mais plutôt sur la forme de cette annonce. La vérité n'est pas la meilleure amie de la politique en France et particulièrement dans le cadre de cette Vème république. Il faudra s'en souvenir pour les élections qui viennent... Cette bd d'humour résume bien cette heure du bilan des années Hollande qui ont succédé aux années Sarkozy. On n'a pas fini d'être déçus car il ne faut jamais croire aux promesses. Mais bon, avec des candidats prêt à sacrifier la retraite à 62 ans (pour la pousser à 65 ans voir au-delà) et les 35 heures, on est averti.BDGest 2014 - Tous droits réservés