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aï est un jeune garçon dynamique, et le seul humain de son île peuplée de monstres pacifiques. Il étudie la magie, contraint et forcé par Papi Bass, mais rêve à voix haute d’épopées héroïques, au grand dam du vieil incube qui l’a élevé. Jusqu’au jour où débarquent de cruels personnages, faux héros et authentiques crapules, prêts à tout pour assouvir leur soif de pouvoir et de richesse…
Dragon Quest – La quête de Daï n’est autre que le titre original de la série Fly, parue précédemment chez J’ai Lu. Ce dernier ayant abandonné l’édition de manga, c’est Tonkam qui s’est prêté au jeu de la réédition, pour le plus grand bonheur des fans.
L’histoire, pour peu que l’on connaisse l’univers chatoyant des jeux de rôles japonais, est classique mais efficace. Le héros est jeune, ne craint personne et évolue à une vitesse déroutante. Ses comparses sont tout à la fois les moyens qu’il utilise pour s’améliorer, des aides parfois précieuses, et une source de divertissement inépuisable pour le lecteur. Car s’il est bien une influence que cette série ne peut nier, c’est celle de Dragon Ball. L’humour un peu crétin, l’innocence et la naïveté de Daï, la cruauté stupide de méchants très méchants, et les combats explosifs sont autant d’éléments majeurs du genre même dans lequel s’inscrit ce titre : le shonen.
Les graphismes restent eux aussi dans la même veine, ronds et pêchus, offrant des mines très expressives à tous les personnages et des séquences d’action mouvementées à souhait.
Hormis le plaisir simple de redécouvrir un grand classique du manga d’aventure humoristique pour adolescent, cette nouvelle édition offre également un confort de lecture inespéré : le papier est d’une qualité encore inédite chez cet éditeur et dans cette tranche de prix, l’impression est irréprochable, la traduction et l’adaptation sont de qualité. Bref, l’ensemble fleure bon le travail de fan, et pour une fois le professionnalisme a aussi joué son rôle, aboutissant à un produit d’une finition impeccable.