Résumé: Western dans le bush australien<br /> Les frères McFarlane et Allambee doivent quitter la ville minière au plus vite. Un dénommé Charles Daniels leur confie une mission : accompagner et assurer la sécurité d'une expédition destinée à retrouver un géologue français porté disparu, à laide de montures un peu particulières. Les voilà partis à dos de dromadaires ! De son côté, recueilli chez les aborigènes, Lonàn commence à ouvrir les yeux sur ce qui l'entoure. Il se transforme au fil de son voyage et des pages du cahier d'Oscar. Cest un véritable parcours initiatique pour le jeune garçon à travers limmensité du bush australien.Second volume du western Down Under qui nous fait découvrir, autour de personnages passionnants, lhistoire et les panoramas époustouflants de lAustralie sauvage.
L
a traque à travers l'Australie continue ! Toujours en fuite, Ian McFarlane et ses compagnons tentent de semer leurs poursuivants aux services de la sinistre Miss Barnes. Un concours de circonstances va les mettre sur la piste d'un prospecteur qui aurait peut-être bien touché le jackpot. De son côté, le jeune Lonàn O'Farrell, qui a été mis en sécurité dans la famille d'Allambee, prend goût au mode de vie aborigène. Les retrouvailles vont être mouvementées !
Nathalie Sergeef entraîne le lecteur au cœur du continent austral dans Down Under. L'histoire, des plus classiques, reprend les ficelles traditionnelles du western (vengeance, poursuite dans un désert implacable, ville minière en ébullition et filon secret) sur fond d'Outback. Malheureusement, la scénariste peine à vraiment intégrer les éléments exotiques et culturels à la trame générale. Ainsi, au lieu de nourrir la narration, la mythologie autochtone ou les particularités de la société colonisatrice (composée, rappelons-le, en majorité de repris de justice anglais envoyés là pour purger leur peine au grand air) s'ajoutent maladroitement et rendent le récit particulièrement bancal. Résultat, le propos passe abruptement du thriller impitoyable à la leçon d'ethnologie et devient de plus en plus confus au fil des pages.
Graphiquement, Fabio Pezzi réalise un travail très posé. Parfois un peu figé, le trait est bien en place quoiqu’impersonnel. En effet, le dessinateur se satisfait trop souvent de simplement retranscrire sa documentation au lieu de la réinventer à sa manière. Pourtant, quand il se « lâche » - la cavalcade à dos de dromadaire, par exemple -, il prouve qu'il possède tout le talent nécessaire pour offrir de très bonnes séquences graphiques.
Embrouillé, car souffrant d'une construction générale pas toujours intelligible, Poussières de rêve ne rend guère hommage à son majestueux cadre géographique.
La chronique de L'homme de Kenzie's River, premier tome de la série.
Les avis
dorsetshire
Le 29/09/2013 à 12:57:06
Album très décevant.
J'avais particulièrement aimé le tome 1 mais celui-ci offre vraiment peu d'intérêt. Plutôt brouillon, il constitue une aventure sans rebondissements particuliers. Le côté historique de l'installation des colons bien présent dans le premier opus est ici tout simplement mis de côté.
Il n'y a bien que le dessin qui sauve un peu l'album..'