- Informations sur l'album
- Divorce (Le)
- Le divorce
- 1.73/5 (11 votes)
- Europe
- Non défini
- 60355
- Gaël
- Gaël
- Gaël
- 01/2007
- 12/2006
- non coté
- Danger public
- Format normal
- 978-2-351-23132-6
- 61
- 20/01/2007 09:42:38 (maj 31/10/2021 12:47:03)
- La chronique
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Par F. Mayaud
C e livre est dédié « ... à ma femme », les mots « ma femme » sont rayés et remplacés par « mon ex ».
Soit un couple marié. Ca commence par « Chérie faut qu’on discute ... » et lui de s’expliquer avec toute la maladresse et la morgue du traîte sur une coucherie extraconjugale avec une jeunette. C’est une entame comme une autre, quoiqu’il en soit, rien ne va plus, la problématique est posée et les jeux sont faits. Le doigt est mis dans l’engrenage, la machine se met en marche, montée en pression, divorce et vie d’après.
La vocation de ce livre n’est pas de porter une réflexion profonde sur ce thème, l’esprit est plus proche d’un dérivé des « le guide du ... », en plus sympa néanmoins. S’il existe un fil rouge symbolisé par les protagonistes et leurs relations, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit plus d’une suite de brèves saynètes, sous forme d’échanges verbaux ou de monologues, que d’un récit complet. Les dialogues sont relativement convenus, alternant de trop rares bonnes sorties à beaucoup de déjà entendu. Le format carré hors-normes et une petite maison d’édition ne changent rien au fond. Parfois drôle, mais sans sortir des sentiers battus, tous les poncifs du genre sont exploités. Quelques idées originales cependant, l’insertion d’articles de journaux sur la résidence alternée ou un petit spectacle de marionnettes dans lequel Guignol et Gnafron ont laissé leur place au couple. L'expression du point de vue des enfants est assez réussie, délaissant un fond composé de cartons froissés (symbole du déchirement ou d’un déménagement ?) pour du papier d’écriture scolaire avec les petites lignes, l’auteur jouant sur le décalage entre la vision enfantine et une réalité un peu plus crue. Le trait et l’orthographe sont bien sûr adaptés à cette séquence.
Le dessin correspond bien à l’esprit, le décor est dépouillé à l’extrême. Pas de cases à proprement parler, mais une occupation de l’espace en fonction des besoins.
Voilà un album qui ne renouvellera pas le genre mais qui peut permettre un cadeau plus original que les guides évoqués ci-dessus. Noël étant passé et le sujet n’étant pas nécessairement un appel à la gaudriole...
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