Info édition : Noté "Première édition", contient un cahier graphique de 6 pages
Résumé: «La longue nuit de deux jeunes femmes que tout oppose dans le Paris désert de l'Occupation» Arlette sort de prison, heureuse d'être libre dans Paris occupé. Anna, magicienne, est flanquée à la porte du cabaret dans lequel elle se sentait à l'abri. Les chemins de ces deux femmes se croisent, le hasard sachant si bien organiser les rencontres inattendues. Autant Arlette est insouciante et légère, autant Anna semble se méfier de tout, comme si elle était traquée. Elles sillonneront en une nuit Paris, la Ville Lumière sans lumières, à la recherche de ce qui pourra leur sauver la vie, deviendront amies par la force des choses, ne pourront éviter les contrôles d'identité, les silhouettes sombres, les menaces diverses, les désillusions, toutes ces choses qui obligent à fuir, encore et toujours, jusqu'au lever du jour.
Deux passantes dans la nuit, une histoire en 2 tomes scénarisée par Patrice Leconte et Jérôme Tonnerre, dessinée et colorisée par Alexandre Coutelis, enfin de retour pour nous illustrer une histoire avec sa grande maîtrise du dessin, des ombres et des couleurs (pas facile de rendre la nuit). Deux passantes dans la nuit, deux femmes, une rencontre, à Paris pendant l’occupation allemande. Prélude d’un futur film de Patrice Leconte ?
Toujours la même nuit et la cavale d’Arlette et Anna qui continue dans Paris occupée. C’est Anna surtout qui est en danger de mort, elle a besoin d’une nouvelle identité pour quitter la France (être juive à Paris sous l’occupation n’offre pas d’autre issue que de fuir). Arlette l’a compris et fera tout pour aider celle qu’elle pense être devenue son amie. Le scénario s’épuise un peu et la fin (heureuse) apparaît facile et peu crédible.
A lire, surtout pour le dessin somptueux d’Al Coutelis, que j’adore.