Résumé: Djed est un jeune elfe qui aime passer du bon temps avec celui qu’il appelle affectueusement « oncle Benlor » et qui est en fait un soldat d’élite.
Sa vie prend un autre tournant quand son ami de toujours, un affilié, est enlevé par des mercenaires sans pitié.
Djed se lance avec Benlor à la recherche de son ami Cyrl. En chemin, ils rencontreront une équipe de chasseur de prime qui leur apportera leur aide. Et ils ne tarderont pas à découvrir le sombre dessein qui se cache derrière tous ces enlèvements.
D
ans un royaume lointain, un petit prince bleu ailé, Djed, parcourt le royaume en mission diplomatique pour son roi de père. Sa position de benjamin d'une famille de trois frères ruinant tout espoir de couronnement, sa vie est relativement paisible jusqu'au jour où Cyrl, son animal de compagnie et meilleur ami, est enlevé par une bande de trafiquants qui lui font subir un lavage de cerveau. Avec son oncle, Benlor, Djed se lance à la recherche des voleurs, aidé par une troupe des plus hétéroclites. Mais cet assemblage de bric et de broc réussira-t-il à circonvenir la menace qui plane sur le royaume ?
"Une efficacité digne des meilleurs jeux vidéo" clame fièrement la fiche de présentation. Et, effectivement, graphiquement, on se retrouve à ce qui pourrait être des captures d'écran de Final Fantasy, légèrement floues, et assemblées dans un désordre indescriptible. Malheureusement, Dany Orizio n'a pas choisi les cinématiques, ça aurait au moins pu être harmonieux. Difficile de reconnaître les personnages dans le foisonnement des couleurs flashy et dans la multiplication des détails décoratifs. Dominique Latil, quant à lui, nous avait habitués à des scénarios mieux construits. On ne comprend pas grand chose à une intrigue embrouillée, où les personnages apparaissent et disparaissent à toute allure sans autre présentation que leur nom, et encore. De plus, et sans vouloir jouer les moralisateurs, le langage ordurier employé par les héros dérange dans un album manifestement destiné à un jeune public, qui n'a pas forcément besoin de retrouver ce genre d'expressions écrites noir sur blanc.
Coup d'essai raté donc pour le duo, mais seront-ils vraiment surpris ? Contrairement à certains jeux vidéo, une bande dessinée ne peut se contenter d'une trame linéaire et de personnages à la psychologie tout juste esquissée. Ce sont deux types de travail réellement différents et leur mélange a de quoi faire tiquer. Il en est de certains albums comme de certaines plaisanteries : dans le cénacle des amis, ils passent très bien, font rire même, mais dès qu'ile n sortent ils perdent tout leur "piquant". Dommage!
Les avis
spartacux
Le 28/10/2005 à 11:50:59
Voilà qui m'apprendra à ne plus me baser sur la couverture avant d'acheter une bande dessinée. L'histoire est banale, les dessins pas toujours très réussis, des dialogues vulgaires et un très mauvais découpage. Les personnages sont excessivement clichés. Difficile à lire et pas très passionnant. On est loin des heroic fantasy qui faisaient (et qui font encore, pour certains) les beaux jours de Soleil...