Le 20/11/2020 à 14:55:33
Il s'agit pour des reporters de dresser un tableau de la ville d'Istanbul au printemps 1937. On sait que cette ville est partagée entre orient et occident. Cependant, il s'agit de faire un rapprochement avec l'Occident en vantant la modernité de ce pays laïc depuis le démantèlement de l'empire ottoman suite à la grande guerre. Les choses ne se passeront pas comme prévu pour Simon et Aillil qui battent le pavé de la métropole turque. Byzance contient également sa part de magie dans les fumées d'opium et de haschisch. On va assister à la dérive de nos deux baroudeurs entre perte et errance. Je n'ai pas trop aimé cette mystification qui glorifie un certain art de vivre. La rationalité s'efface pour le mysticisme. Il reste néanmoins la beauté de cette cité intemporelle. Cela va loin car elle est comparée à New-York. On nous donne également des leçons de démocratie car les femmes ont eu plus tôt le droit de vote. Bref, il y avait l'ambition politique de se tourner vers le modernisme. Entre mystère et fascination, cette oeuvre qui fait un peu carnet de voyage va nous faire partir à la dérive. Cependant, c'est une réflexion intéressante sur Istanbul entre modernité et traditionalisme.BDGest 2014 - Tous droits réservés