Le 29/05/2025 à 13:47:19
La réussite de "La Dérisoire effervescence des comprimés" doit tout aux idées de son auteur, François Boucq d'une originalité et ingéniosité sans précédent en plus de citer des références populaire de la BD des mêmes années ; il se servira ensuite de ce pilier pour donner un humour décalé et décadent : "Pachyderme que ça", "Les nouveaux transports amoureux", "Une perspective laborieuse", "Le repos du guerrier", "Soir de pleine lune dans les carpates", ces histoires en font le coeur de l'oeuvre. Bref, Boucq connait les codes de la BD, les exploite et joue largement avec pour notre plus grand plaisir. Certaines chutes auraient mérité un peu plus d'euphorie : "L'eau à la bouche" par exemple, mais j’adhère complétement au concept de ces histoires courtes qui trouvent leurs potentiels dans des chutes inattendues et qui concluent bien chaque récit. Le dessin est aussi brutal que son propos, un style rectiligne qui appuie sur l'aspect sarcastique et loufoques des planches et qui fonctionne rudement bien !BDGest 2014 - Tous droits réservés