Résumé: LA FIN DU MONDE SEMBLE INÉLUCTABLE.
L’émetteur sous-marin à l’origine inconnue est détruit, mais les nanos virus meurtriers qui répondaient à son signal se révèlent autonomes.
Venise, New York, Auckland, les attaques contre les zones de densité de population se multiplient.
La pandémie se propage rapidement, l’hécatombe qu’elle provoque est aussi brusque que mondialisée. L’humanité est décimée. Quelques poches de survivants sont pourtant épargnées. Au cœur du désert australien, la résistance s’organise.
Tout porte à croire que ces nanos virus sont intelligents et communiquent entre eux. Ils traquent les vivants où qu’ils soient.
Dans ces conditions, organiser une contre-attaque efficace paraît mission impossible. Heureusement, par delà le temps, par-delà l’espace, deux vieillards veillent. Leur aide providentielle, venue d’un futur où la conséquence précède la cause, suffira-t-elle à enrailler cette effroyable machine de mort ?
L
a lutte engagée contre le nano-virus ne laisse aucun répit à une humanité aux abois. Si aucune solution n’est trouvée dans les plus brefs délais, l’épidémie mondiale fera disparaître toute trace de vie, à moins que le salut ne vienne d’ailleurs !
Ce dernier volet, d’un triptyque initié comme un thriller écologique, glisse résolument dans le registre de la science-fiction sans arriver, toutefois, à faire preuve des qualités qui existaient chez ses deux prédécesseurs. À donner dans la surenchère, le risque de décevoir est grand ! En l’occurrence, la remise en cause du principe de causalité et l’allégorie sur fond de boucle (et non de nœud) de Möbius, fait long feu ! La dichotomie entre la teneur du propos et ce qu’il est censé décrire est trop grande pour que l’histoire soit plausible, cela d’autant plus que le traitement très elliptique des dernières planches plombe irrémédiablement la vraisemblance scientifique d’un récit par ailleurs très technologique. Ce constat final, en demi-teinte, ne doit cependant pas faire oublier les deux précédents opus, ainsi que le graphisme de Federico Pietrobon et la mise en couleur de Marta Martinez qui correspondent parfaitement à ce type d’albums.
Deep est comme ces superproductions cinématographiques qui, pour peu que l’on oublie d’être cartésien, constituent un bon divertissement.
Les avis
BudGuy
Le 23/04/2022 à 20:44:36
Face à une humanité menaçante, Dame Nature contre-attaque ! Méduses, requins, insectes, baleines en veulent au genre humain et ça va faire mal !
Le scénario global aurait très bien pu être écrit par Christophe Bec tant il ressemble à 'Carthago' par bien des aspects (nombre de personnages importants, action de par le monde, rébellion animale, rebondissements à foison et message écolo pas subtil du tout), en revanche dans ce cas présent, les auteurs ont eu la décence de s'arrêter à trois albums.
Ce thriller écologique démarrait pourtant très fort avec des ambiances très réussies et de très belles double-pages: ce sont d'ailleurs deux éléments que l'on retrouvera dans les autres opus. Malheureusement, passé le deuxième tome qui tombe dans une surenchère de rebondissements et d'action, l'histoire va complètement sombrer dans de la Science-Fiction confuse avec paradoxes temporels et autres voyages spatiaux, pour finir en queue de poisson.
Cela se laisse lire mais la conclusion est trop précipitée et difficile à saisir pour pleinement satisfaire. Un semi-ratage pour ma part.
Bourbix
Le 03/01/2015 à 20:09:26
Un dénouement particulièrement confus fait obstacle à ce triptyque aux qualités indéniables. Dommage.
Fabrice29
Le 22/12/2014 à 15:43:52
Série aux dessins et couleurs de très bonne facture.
Scénario très intéressant dont l'intensité augmente progressivement au fil des albums.
Mais pour le final, je rejoins les autres avis sur le fait que la fin est incompréhensible.
J'ai peut être loupé un épisode ou peut être qu'à la prochaine lecture je décrypterais mieux cette fin...Dommage car cela gâche un peu l'ensemble que j'ai trouvé plutôt bon...
Coyote14
Le 04/10/2014 à 14:50:03
Le premier tome est intéressant. Le second, la lecture devient pénible tant c'est compliqué. Le troisième est incompréhensible et ambrouillé. En d'autres termes on n'y comprend pas grand chose. A 15 € l'album.. Un bon point pour le dessin et surtout la mise en couleur magnifique.
aldo 1975
Le 04/09/2014 à 12:40:30
Après un début de triptyque intrigant, cette histoire sombre très vite, et devient une bouillie de science fiction indigeste.
Le lecteur est balloté d'un lieu à un autre, d'un personnage à un autre et nous perd en chemin. Le récit "technoscientifique" est incompréhensible !
Le dessin rigide et froid ne laisse aucune place à l'émotion qui pouvait être la seule chose à sauver ici, bref un ratage total.