Info édition : Dos toilé jaune avec titre imprimé.
Résumé: Absorbé par l'image déformée que lui renvoie le grille pain en face de lui, Brian Milner s'aperçoit qu'il est en train de dessiner un auto-portait. Dans la pièce derrière lui, à des années lumières de sa propre pensée, ses amis font la fête. L'esprit de Brian a déjà traversé l'espace pour se perdre dans un autre monde où tout est plus vivant, plus étincelant, lorsqu'une ombre se glisse derrière lui. Cette première rencontre avec Laurie marque le début d'une nouvelle histoire dont elle jouera le rôle principal.
Enchevêtrant subtilement le cinéma et la vraie vie, Dédales est le premier tome d'une série qui construit sa narration autour du rapport entre l'inconscient et sa représentation. Ce thème, qui puise ses sources dans les fondements de la psychanalyse, est ici décliné par Charles Burns à travers d'incroyables séquences où le rêve devient source d'inspiration de la fiction. Pour l'auteur, comme pour Brian, le personnage central de la série, la caméra et le crayon deviennent alors des outils introspectifs qui créent un pont entre l'imagination et la réalité. Burns s'amuse ainsi à nous semer dans différents niveaux de lecture pour mieux renforcer le sentiment d'étrangeté qui se dégage de ses illustrations. Il livre au passage un brillant hommage au cinéma fantastique et à sa capacité d'agir comme un miroir déformant de l'existence. Le premier tome de cette nouvelle série, publié en exclusivité mondiale, prouve une nouvelle fois le génie de Charles Burns à travers son aptitude à s'emparer de sujets toujours plus complexes tout en créant des liens délicats entre les disciplines artistiques, le tout, servi par un dessin époustouflant.
== Avis pour les trois tomes ==
À l'heure où j'écris ces lignes, cette BD n'est pas encore sortie en anglais. Si j'ai bien compris, les éditions Cornélius se sont mises d'accord avec l'auteur pour avoir l'exclusivité française en premier, le tout décliné en trois tomes. La version anglaise (Charles Burns est un auteur américain) sort en septembre 2024 en un seul volume.
En valait-ce la peine?
Non. Il ne se passe strictement rien dans cette histoire. C'est l'histoire d'un groupe de jeunes qui veulent tourner un film amateur, et l'un des gars du groupe a des problèmes d'asociabilité et obsessionnels compulsifs et il s'attache à une fille de qui il tombe amoureux. Ce n'est pas réciproque.
C'est tout!
En fait, on ne sait pas trop de quel problème le personnage principal souffre. On ne sait pas trop si la fille s'intéresse à lui au départ. Tout est ambigu du début à la fin. C'est pratiquement juste l'histoire d'un week-end. On a des rêves à la Burns avec des créatures bizarres, mais c'est franchement tout.
Aucune péripétie. Aucun mystère. Aucun enjeu.
Décevant.
kingtoof
Le 29/03/2020 à 15:24:24
Un album hommage au cinéma d'horreur des années 50-70.
J'y retrouve l'ambiance du roman et des films "L'Invasion des profanateurs".
Les héros sont attachants.
La bizarrerie de l'histoire n'empêche pas d'avoir un scénario cohérent.
Radamour
Le 12/10/2019 à 17:07:51
Pour qui aime ce genre de dessins, moi par exemple, c'est très beau. L'histoire est intrigante. Le héros tient du dessinateur autiste et on plonge dans ses pensées. Forcément ça part un peu en vrille et le dénouement laisse sur sa faim plus que sur sa fin.