Résumé: Flingueurs, gaffeurs et surtout totalement irresponsables, les membres du Death Squad se distinguent des autres groupes spatio-militaires par une extraordinaire capacité à rater à peu près toutes leurs missions. Leur sens de l'orientation est quasi nul, leurs armes perpétuellement défaillantes et leurs erreurs d'appréciation font plus de dégâts dans leurs propres rangs que dans ceux de l'ennemi !
I
ls sont vaillants, indestructibles, suréquipés, surentraînés, intelligents et perspicaces. Ils vont conquérir l’univers et tous les mondes encore inconnus peuplés de créatures plus belliqueuses les unes que les autres. Sauf que… badaboum, il y a souvent un os et le conquérant passe du statut de chasseur à celui, bien moins enviable, de proie. Du coup l’os, à ronger, n’est pas forcément celui que l’on croit.
Court, concis et efficace ! Des strips de trois cases à une page maximum, c’est le rythme qu’a choisi Mike (La guerre des OGM) pour massacrer son escadron de la mort et éliminer les scories de stress et de morosité de l’esprit du lecteur. Ping-pong incessant et jamais redondant entre les gags qui se répondent et rebondissent jusqu’à la chute toujours mortelle… de rire à défaut d’être systématiquement inattendue. Le tout est porté par un dessin dynamique et tout en rondeur qui sied aussi bien à l’action, hilarante, qu’à la passivité de l’attente insoutenable, tordante. Pas une fois il n'est à noter l’absence d’un rire ou d’un sourire, belle performance. Pas sûr d’en redemander de peur de ne pouvoir savourer une telle qualité une deuxième fois. Mais comme qui ne tente rien n’a rien : Death Squad don’t go home !