Info édition : Couverture avec vernis sélectif.
En fin d'album, galerie d'illustrations de 8 pages.
Résumé: 1992. La guerre froide vient de s’achever. Russie, Angleterre, France, Allemagne et USA ont développé lors de ces 40 ans de tensions des programmes d’espionnage intensifs et formé les agents les plus impitoyables. Hier rivales, ces grandes puissances doivent aujourd’hui mettre en commun leurs meilleurs éléments alors qu’un groupe terroriste s’est emparé du programme de défense nucléaire du Kremlin. Pour sauver le monde, cinq espions passés maîtres dans l’art de la dissimulation et du mensonge vont devoir apprendre à se faire confiance..
D
ans un coin paumé au milieu de nulle part, des anciennes gloires de la Guerre froide vivent en huis clos et protègent un secret jusqu’ici bien gardé…
Premier essai sur un format franco-belge pour Kyle Higgins et Stephen Mooney. À la croisée de deux mondes, The dead hand hésite à choisir véritablement son camp et manque trop souvent de précision dans l’encrage des physionomies et la dynamique des personnages : ce qui passe inaperçu en 18 x 28 ne l’est plus forcément sur une pagination 24 x 32 !
Pour ce qui est du fond du récit, ce mélange de thriller et de science-fiction se met doucement en place et laisse présager quelques surprises à venir. Toutefois, ce premier tome se contente de passer en revue - au travers de quelques flashbacks et une voix off en narration - les principaux acteurs et d’installer une atmosphère pesante de faux-semblant.
Les reliques de la guerre froide se révèle être un volet introductif efficace, mais qui tarde quelque peu à vraiment monter en puissance. En espérant que le second saura remédier à cette situation.