Le 13/07/2025 à 19:09:20
Si, entre le 1er épisode et le second de ce 7ème chapitre dans la série version intégrale, il y a un imbroglio, c’est bien normal car « New York mon amour » intègre la narration « Inferno » (avec des épisodes dans les « Spécial Strange » 68 et 69 ainsi que des épisodes de « Facteur X » et on y reviendra). Il n’empêche Matt Murdock est détruit. Il n’est plus qu’une machine à cause d’un triangle amoureux. Est-ce un peu fort de café ce comportement nihiliste face à de la simple tromperie ? Non, pas pour Matt Murdock et Karen Page qui, aussitôt, s’est submergée par ses démons. Car les démons submergent aussi tout New York (saga Inferno) et les diables, les Sheitan, les succubes, les anges destructeurs pullulent dans les rues. Les objets se transforment en créatures voraces. Le ciel est rouge. Le dessin de Romita Junior extraordinaire. Car Nocenti laisse libre cours le génie de Romita Junior. Et cela vaut son pesant de cacahuètes. Magnifique dans l’enfer visuel, sublime dans l’épiderme de la narration, Romita Junior excelle dans la trouvaille, l’imaginaire, le sensationnel. Les planches ne sont plus celles, classiques, de super héros mais de vraies illustrations qui vont à la simplicité et à l’efficacité des émotions les plus sataniques. L’enfer comme si vous y étiez. La narration, elle et ce n’est pas coutume, accompagne le dessin. Nocenti a compris que, dans cet arc narratif, nait un grand illustrateur.BDGest 2014 - Tous droits réservés