Le 22/11/2025 à 15:52:19
Deux épisodes extraordinaires ou se télescopent des inhumains, un clone, un père et sa fille qui e déchirent et …Ultron qui veut tataner sévère Daredevil à cause du Docteur Fatalis. Tout un programme qui part en sucette. Sauf que non. Il n’y a pas de n’importe quoi dans la narration. Et si, parfois elle tient avec de grosses faciles, l’histoire se déroule avec des personnages d’un richesse inouïe. Ultron par exemple est d’une multitude de personnalité. Son errance est si palpable. Son incompréhension à être nombreux dans un seule corps mécanique le rend autant inquiétant que touchant, autant violent que seul. Sa quête de compréhension au monde le rend gosse. Sa force de frappe d’une puissance colossale le rend tyran. Et, puis il y a numéro 9, qui se cherche entre programme et réalité, soumission et indépendance. Quant aux inhumains, ils cherchent un enfant qui, visiblement, serait l’antéchrist. Il le cherche uniquement parce qu'un enfant doit être dans les bras de sa mère (Médusa). Restent un papa et sa fille qui se crêpent le chignon pour des notions d’humanité majeures. Quelle densité dans les dialogues ! Quelles quêtes de soi si incompréhensibles ! Rarement un comics des années 90 fut aussi mature dans le dilemme humain, la science maudite, les destins à tordre. En plus de cette intensité, vous rajoutez un dessin absolument sublime et iconique d’un Romita junior qui aère ses cases, les transcendent dans le trait qui raconte tout simplement mais avec un tel brio. Et vous rajoutez l’ancrage de Williamson qui sublime le tout. Et voila un arc narratif majeur chez Daredevil.BDGest 2014 - Tous droits réservés