Le 26/01/2025 à 14:49:14
Elle ne paye pas de mine cette publication cartonnée et publiée par SEMIC dans les années 90 et que l'on achetait 20 balles chez le marchand de journaux et pourtant, il y a dans ce 1er tome le début d'un des plus réussis arc narratif chez Daredevil. Durant ces 2 premiers épisodes, Ann Nocenti raconte une histoire simple de vengeance et d'amour mais elle instille surtout ce qui va être dans les prochains épisodes: le mal absolue qui détruira Daredevil. A la lecture, on le ressent au tréfond de chaque phrase et, pour chaque personnage Et il y a, surtout avec l'arrivée d'un nouveau personnage: Typhoïde qui est une sorte d'Elektra (Mais qui, elle, va détruire notre héros à cornes). Tout est saupoudré....Bientôt ce sera la descente aux enfers...On le sent. John Romita Junior dessine incroyablement. Les choix de cadrages, la noirceur des multiples crayonnés qui rendent les planches saturées de noirceurs. Et, dans Hells Kitchen, on y est. Mais là ou Romita est un génie, c'est dans l'illustration du Caïd. Le personnage prend tout l'espace dans chaque case. Sa silhouette gargantuesque, son profil gigantesque avec ses petits bracelets offrent une puissance jamais vu visuellement ailleurs. Et c'est là que Romita est génial. Son dessin n'est pas qu'un illustration.. Il accompagne ses personnages et les transforme en icone. D'ailleurs, Daredevil, aussi, est parfois Trés iconique dans certaines planches sur ces 2 premiers épisodes.BDGest 2014 - Tous droits réservés