Le 12/05/2019 à 12:21:46
Au menu de ce deuxième tome, "Le Diable au couvent", deux histoires touchant plus personnellement Matt Murdock qu’à l’accoutumée (Daredevil 2014, #6-10). La première histoire est un tie-in à l’event "Original Sin". Daredevil est sur les traces de sa mère, devenue religieuse, qui l’a abandonné étant petit et dont il n’a donc presque aucun souvenir. Ses acrobaties au Wakanda n’ont aucun sens mais cela reste une brève facette de son enfance intéressante à découvrir. Dans la seconde histoire, Daredevil part en chasse de l’Homme pourpre, un adversaire – entouré d’enfants – qui a le pouvoir d’obliger qui que ce soit d’accomplir sa volonté par la seule force de la persuasion. Daredevil, d’ordinaire si joyeux, se retrouve alors frappé de dépression et doit puiser dans ses dernières forces pour se relever. Enfin, ma préférence va comme souvent à sa vie civile feuilletonnante où il poursuit en parallèle sa relation avec Kirsten, gère l’anonymat de Foggy et se prépare à écrire une juteuse autobiographie. Le dessin est toujours assuré par Chris Samnee dans un style toujours aussi léger ; il est toutefois suppléé par Javier Rodriguez sur deux épisodes mais son style est si proche du premier qu’il ne rompt en rien l’unité graphique.BDGest 2014 - Tous droits réservés