Info édition : 150 ill. couleur
format 25,5 x 29 cm
Nocturnes : le rêve dans la bande dessinée a été présentée au musée de la bande dessinée de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image (Angoulême) du 20 décembre 2013 au 30 mars 2014.
Résumé: le sommaire
Gilles Ciment Enfourchons nos rêves
Danièle Alexandre-Bidon À l’origine de l’imagerie onirique, la peinture de rêve dans l’art médiéval
Thierry Groensteen Rêves de papier
Signalement du rêve
Dès le dix-neuvième siècle…
Le maître du Slumberland
La puissance fabulatrice de l’imagination
Cousins et descendants de Nemo
Cauchemars
Autopsie du rêve
Rêve ou réalité ?
Le rêve à l’envers
Pédagogie du rêve
À chacun son rêve
Les scénarios fantastiques du rêve
Journal de rêves
Rêver en dessinant
Entretien avec David B.
Laurent Gerbier L’ordre des rêves, des images au récit
Les images du rêve
Les récits du rêve
Le sujet des rêves
Christian Rosset À la frontière (la bande dessinée et l’autre scène)
Tout à la fois catalogue de l’exposition, essai détaillé et superbe ouvrage illustré, Nocturnes invite à emboîter le pas à tous les explorateurs intrépides du continent onirique, des artistes du Moyen Âge à David B. en passant par Winsor McCay, Mœbius, Julie Doucet ou Marc-Antoine Mathieu.
Avec Little Nemo in Slumberland, le chef-d’œuvre de Winsor McCay, la bande dessinée a scellé dès 1905 un pacte avec l’onirisme. Toute son histoire est jalonnée d’images exploitant le privilège qu’a le dessin de donner une forme aux songes des hommes. Entre merveilleux et visions cauchemardesques, les plus grands dessinateurs ont donné libre cours à un imaginaire du rêve, dont cet ouvrage dresse le premier et fascinant inventaire. On y découvrira comment certains codes graphiques spécifiques à la représentation des scénarios oniriques se sont mis en place dès le Moyen Âge et comment, suite à l’essor de l’autobiographie dessinée, les dessinateurs (David B., Julie Doucet) ont commencé à traduire en images leurs propres rêves.
Entre le Major Grubert, redoutant de ne plus pouvoir sortir du piège des « rêves emboîtés » (chez Mœbius) et Julius Corentin Acquefacques, le « prisonnier des rêves » (chez Marc-Antoine Mathieu), Nocturnes invite à emboîter le pas à tous les explorateurs intrépides du continent onirique.