Résumé: Dans Tintin et le Québec, Tristan Demers explorait avec brio les rapports entre l’œuvre d’Hergé et la « Belle Province ». Il se penche aujourd’hui sur les liens existant entre la bande dessinée et 22 personnalités publiques québécoises qui nous parlent de leurs héros préférés et de l’influence que le neuvième art a eue sur leur vie. Une manière irrésistible de s’initier à la BD, de revisiter ses classiques ou encore de découvrir de nouveaux héros, en compagnie d’artistes inspirés et inspirants !
Y participent: Stéphane Archambault, Patrice Bélanger, Biz, Benoît Brière, Stéphan Bureau, Robert Charlebois, Luc De Larochellière, Les Denis Drolet, India Desjardins, Patrick Drolet, Paul Houde, Chantal Lamarre, Micheline Lanctôt, Stéphane Laporte, Martin Larocque, Daniel Lemire, Fanny Mallette, Laurent Paquin, Yves Pelletier, Francis Reddy, Patrick Senécal, Karine Vanasse
Lieu de publication : Montréal.
Après le retentissant succès de Tintin et le Québec (plus de 20 000 exemplaires vendus), Tristan Demers nous offre Les Enfants de la bulle, un livre aussi étonnant que passionnant, sans équivalent dans toute la francophonie. Cette fois, l’auteur s’est fixé comme but d’explorer les liens existant entre la bande dessinée et 22 personnalités publiques québécoises qui nous entretiennent de leur héros préférés et de l’influence que le neuvième art a eue sur leur vie. Une manière absolument irrésistible de s’initier à la bande dessinée, ou de revisiter ses classiques, ou encore de découvrir de nouveaux héros !
C’est ainsi que Karine Vanasse nous parle de Paul; Patrice Bélanger et Paul Houde, de Tintin; Robert Charlebois, de Gaston Lagaffe; India Desjardins, d’Archie; Francis Reddy, d’Astérix; Daniel Lemire, d’Achille Talon; Chantal Lamarre, d’Iznogoud; Laurent Paquin, de Charlie Brown; Fanny Malette, du Chat; Patrick Senécal, de Gotlib; Biz, de Maus; et bien d’autres encore. Une grande variété de participants (chanteurs, humoristes, animateurs, écrivains, comédiens) et de styles abordés (BD classique, populaire, roman graphique, avant-garde) donne au livre un contenu coloré et une allure éclectique qui exclut toute monotonie… Pour joindre l’image au propos, l’ouvrage est rehaussé de plus d’une soixantaine d’illustrations provenant de dizaines d’auteurs... Le propos est divertissant, mais aussi instructif, car Tristan Demers, grand connaisseur en matière de BD, nous raconte la genèse des héros et des séries évoqués.
Les Enfants de la bulle, un livre qui nous fait partager la passion de la BD grâce à des personnalités inspirées et inspirantes !
Vingt-deux personnalités vous invitent dans leur bulle avec le nouveau livre documentaire de Tristan Demers : Les enfants de la bulle. Qu'elle soit drôle, sombre, enfantine ou historique, la bande dessinée a fait du chemin dans l'imaginaire des Québécois durant les deux dernières décennies.
Pour Tristan Demers, Les enfants de la bulle est la suite logique à son guide pédagogique Tintin et le Québec, paru en 2010. «Je me suis rendu compte qu'on pouvait parler à dix personnes différentes et que chacun aurait sa propre anecdote à raconter au sujet du même personnage de bande dessinée, explique l'auteur. J'ai donc choisi d'associer les vedettes des BD à des gens connus pour qu'on se surprenne à découvrir les goûts de chacun d'eux.»
La bande dessinée est un médium capable d'expliquer des conflits internationaux, des relations de couples, des points de vue engagés ou des moments grivois, ce qui en fait un art à part entière. «C'est un médium comme le théâtre, le cinéma ou l'humour», indique M. Demers.
Pour l'enfant qui grandit, la BD représente souvent un passage facilité vers la lecture, mais ce n'est pas pour autant un ouvrage de seconde classe. «Je travaille avec plus de 40 000 jeunes en milieu scolaire et on leur fait lire des bandes dessinées parce que ce sont de vrais livres. Ce n'est pas parce qu'il y a un dessin qu'il n'y a rien dans la bulle.»
L'écrivain Patrick Sénécal est au nombre des vedettes québécoises qui se sont prêtées à l'essai de Tristan Demers. Tout comme ce dernier, il n'a jamais considéré la BD comme de la sous-littérature. «Ce n'est pas parce qu'il y a moins de mots que ce n'est pas intelligent, affirme-t-il. Même Astérix, il y a trois niveaux de lecture là-dedans. Un jeune qui lit de la BD, il lit. Il entre dans un univers et pour moi c'est tout aussi valable.»