Résumé: Difficile de trouver leitmotiv plus adéquat tandis que le dossier de ce DMPP #8 se consacre conjointement aux oeuvres de Benito Jacovitti et Massimo Mattioli. La couverture de ce nouveau numéro présente son équipe de rêve dans la droite lignée du précédent opus, sauf que la pornographie douce et l'érotisme grand-guignol tendent à contaminer un important nombre de pages.
Du côté des exceptions à ce fondamentalisme pénien, Viktoria Lomasko se fend d'un reportage autour d'ateliers de dessin auprès de prisonniers en Russie, O.P. nous donne quelques nouvelles pages de Panpan et glisse un clin d'oeil à M. le Magicien, tandis que les Frères Leglatin ne ménagent toujours pas leurs Caporal & Commandant.
Du côté des feuilletons, Martes Bathori se lance dans un conte fantastico-familial aux relents de souffre et de foutre, tandis que Joko nous dévoile un peu de l'envers du décor aristo de son sado-maso-soft Juliette en Juillet.
Les illustrations saisonnières sont signées Romina Pelagatti, Otto T. n'a pas pu résister à la tentation de nous causer du sieur Jacovitti, le nouveau jeu en papier de Bastien Contraire prend la pente du Kama Sutra mécanique, Boris Hurtel s'empare avec plaisir de la pseudo-contrainte du récit de fesses, et les chroniques deux Abbé tentent de viser au-dessus de la ceinture.
Gérald Auclin, en maître de cérémonie plus présent que jamais, entame un nouveau feuilleton sous forme de mini-récit, et s'adjoint les services de Vinvin Laporte pour un reportage de politique-fiction-modelée du meilleur mauvais goût.
Parce que 2012 rime avec...