Anthony Poucet est un adolescent new-yorkais, à l’époque de la prohibition. A la mort de ses parents, mitraillés dans leur boutique, lui et ses 6 frères se sont vus imposer un job lié au trafic d’alcool par le parrain du quartier. Il va tomber amoureux de la fille qu'il ne fallait pas...
Les encrages et les couleurs restituent assez bien l'ambiance des années de la prohibition à l'époque mafieuse où les italiens et les irlandais s'opposaient pour le contrôle de la ville et du trafic. Au milieu de tout cela, un petit gars qui rumine sa vengeance.
Je ne suis pas parvenu à m'accrocher à cette histoire. J'avais acquis le premier tome que j'ai revendu. J'ai lû beaucoup mieux dans le genre.
CINEFILMO
Le 06/01/2011 à 20:26:02
POUR MOI IL S'AGIT D'UNE DES MEILLEURS SERIES POLAR DE CES DERNIERES ANNEES
DESSIN FANTASTIQUE
SCENARIO SURPRENNANT
AMBIANCE GLAUQUE ET NOIR A SOUHAIT
UN VRAI PLAISIR MERCI AUX AUTEURS
yvantilleuil
Le 04/11/2005 à 09:48:20
Le décor:
New York dans les années 30, en pleine prohibition. Le quartier de Manhattan (Little Italy) aux mains de la maffia italienne et dirigé par l’Ogre et son lieutenant surnommé le Tailleur. Chinatown aux mains des gangs chinois et leur trafic d’opium. Ajoutez à cela un quartier irlandais, des flics corrompus et un certain Double B qui, depuis les beaux quartiers, fait tout pour provoquer l’étincelle qui fera sauter ce cocktail ethnique et mafieux explosif.
L’histoire (sans rien dévoiler):
Le Tailleur est la cible d’une fusillade dans une boulangerie de son propre quartier. Les boulangers sont morts et le l’orgueil et le costume du Tailleur sont souillés. L’heure de la vengeance a sonnée et le petit Anthon, témoin de cette fusillade qui tua ses parents, semble être le seul atout du Tailleur afin d’identifier les tueurs. Ce nouvel orphelin culotté de 13 ans compte cependant tirer son épingle du jeu tout en veillant sur ses jeunes frères.
Le dessin:
Ce sont surtout les couleurs sépia et brunâtres qui contribuent à créer cette ambiance de début de siècle, idéale pour le déroulement de l’histoire. Je trouve le dessin en lui-même et surtout la couverture très réussis.
Le scénario:
Marie D. nous livre bien plus qu’une mise en place de série, avec une intrigue très bien construite et un tome assez dynamique. Et comment ne pas s’attacher à un personnage central qui n’a que 13 ans, qui vient de se retrouver orphelin avec tous ses frères et qui se voit obligé de s’en sortir au beau milieu de tous ces gangs.
Bref, cette collection Turbulences de Vents d’Ouest m’avait déjà agréablement plongé dans la mafia italienne new-yorkaise avec la réédition en couleurs de «Spaghetti Brothers», avait su me servir un excellent polar à suspens avec les «Enchaînés» et me fait maintenant découvrir un excellent polar en plein milieu mafieux avec «La Cuisine du Diable». Vivement la suite et la fin de cette histoire dans le deuxième tome de ce diptyque.
Christophe C.
Le 13/06/2004 à 11:21:09
L'ambiance polar des années 30 de cet album saura séduire les amateurs de polar pur et dur. En effet l'intrigue est bien construite, le suspense est très présent et le dynamisme de cet album fait que l'on ne décroche pas un seul instant.
Au niveau dessin l'utilisation de ton beige, sépia comme couleur principale donne vraiment l'impression de se retrouver dans une vieille carte postale ce qui a pour effet d'instaurer l'ambance idéale pour le déroulement de l'histoire.
Un album à découvrir dans une collection qui semble fort bien démarrer.