Une astuce scénaristique fait cohabiter les péripéties de l'entourage d'une historienne du British Museum dans le Caire d'avant guerre, avec les déboires amoureux d'un fils dévoyé de Ramsès II. Ce coq-à-l'âne est astucieux et plaisant, car il permet de tresser des liens entre les émotions assez semblables ressenties par des personnages que 32 siècles séparent.
Il faut du temps pour s'habituer au dessin, par ailleurs fort décoratif, car il est plutôt typique de séries humoristiques. Ceci dépare l'ambiance de l'histoire, qui est sérieuse.
Chaque élément - scénar , dessin - est très valable en soit, c'est leur conjonction qui pose problème. On souhaite à Machuca et Diaz/Naranjo de se trouver des partenaires plus appropriés à leur style respectif.