Résumé: Dans le grenier de ses grands-parents, Max découvre une craie magique ayant appartenu à un aïeul aventurier. Il lui suffit désormais de dessiner une porte puis de la franchir pour se rendre instantanément à l'autre bout de la Terre ! Ce garçon curieux et plein d'entrain peut ainsi explorer les pays lointains et rencontrer les gens et les animaux qui les peuplent. De la Chine au Pérou en passant par le Canada ou l'Inde, suivez Max au fil de ses aventures mouvementées à la découverte des plus beaux pays du monde
C
’est dans le grenier de sa grand-mère que Max découvre les vestiges des innombrables voyages que Théophile, son aïeul, a réalisés. Une craie et une montre à gousset retiennent plus particulièrement l’attention du jeune garçon, et à juste titre ! Ces deux objets lui permettent à son tour d’ouvrir des portes vers des pays extraordinaires : le Pérou et l’Inde en passant par l’Alaska et la Chine, les aventures de Max ne font que commencer.
Pour l’anecdote, le personnage de Max est inspiré du fils de Raphaël Drommelschlager, Maxence, qui a sensiblement le même âge que le héros de La Craie des Étoiles. C’est une jolie histoire à forte connotation écologique que l’auteur de La Fenêtre d’Eristom et de Paris - New York New York - Paris entame avec cette nouvelle série éditée par Bamboo, destinée à un très jeune public. Quelques bonnes idées parsèment ce premier tome : des animaux qui parlent avec pour chacun une description digne d’un manuel de SVT, une aventure indépendante vécue dans chaque lieu visité et un fil rouge qui devrait permettre aux lecteurs d’avoir envie de découvrir la suite. Le récit manque pourtant d’un peu de consistance pour pleinement convaincre. Si le ton se veut résolument léger et le thème proche du fantastique, certaines situations vécues par Max sont difficiles à ancrer dans la réalité. Quant au dessin, malgré un trait plutôt fin et des couleurs douces, il présente parfois des proportions étranges, notamment pour les animaux.
Un cahier de huit pages détaillant quelques espèces présentes à la fois dans le récit et au Zooparc de Beauval terminent un album qui laisse un peu sur sa faim.