Résumé: Lorsque le jeune Nicholas se réveille, il découvre avoir été victime d'un accident dont les conséquences l'ont rendu amnésique : il a tout oublié de son passé. Il a du mal à reconnaitre son père ou le garçon chargé de s'occuper de lui. Dans le grand manoir qu'il découvre être sa maison, Nicholas a des visions étranges et inquiétantes, comme celle d'un fantôme d'une jeune fille qui rode dans les couloirs la nuit tombée.
Une histoire aux teintes d'horreur et à la saveur victorienne, signée par une autrice d'exception. A travers les souffrances du jeune héros, Jessica Cioffi explore les relations entre les personnages et la noirceur de l'âme humaine. Un style unique qui mélange le graphisme des mangas les plus élégants avec le gout des peintures anglaises de la fin du XIXème siècle, la délicatesse des poupées de porcelaine des romans gothiques.
Nous avons droit à un récit un peu teinté d'horreur mais qui garde tout son charme d'une Angleterre victorienne. Il y a manifestement un style résolument manga par un artiste italienne. Cela donne quelque chose d'assez originale qui prévôt surtout par son étrange ambiance onirique et parfois horrifique dans les noirceurs de l'âme humaine.
Le jeune Nicholas se réveille suite à un accident où il découvre des visions étranges dans le manoir qui fait office de sa demeure. Il va croiser des lapins assez bizarres et voir une jolie fille qui a une étrange relation avec son père qui semble être tout aussi jeune que son fils.
Le trait de l'artiste est absolument magnifique et contribue à cette ambiance victorienne presque malsaine par son côté gothique. C'est une élégance qui se ressent dans les personnages. A noter que les personnages masculins sont presque féminisées.
Le premier tome jette les bases de cette histoire où notre jeune héros devra démêler la réalité et le fantastique. Il n'y a que deux tomes ce qui peut nous inciter à découvrir cette œuvre aux multiples facettes et influences.